Tant qu’on est sur la terre, So so, so so so – Lucienne Maville-Anku

Gravit-on les échelons

Et s’accroît l’injustice

Devient le pauvre pauvre

Alors que s’enrichit le riche

So so

So so so

So so so so

.

Plus grands devient-on

Plus petits est-on rendus

En parle-t-on

N’en parle-t-on

S’enfonce-t-on dans la nuit

Nuit de l’ignorance

De son ignorance qui nuit

À l’autre comme à soi

À soi comme à l’autre

So so

So so so

So so so so

.

Se perd-t-on

Se perd-on en ce qu’on ne sait

En son indifférence comme en son aveuglement

Voit qui veut voir

Entend qui veut entendre

Et comprendra qui voudra comprendre

Crient encore plus fort le silence du malheureux

Et la plainte de sa plaidoierie

Qu’on arrête de fermer les yeux sur les vraies réalités

So so

So so so

So so so so

 

Va mal le monde

Va bien le monde

Va le monde bien

Va le monde mal

So so

So so so

So so so

.

Tue son indifférence

La flamme de l’amour

Est le monde sa demeure

Tant qu’on est sur la terre

Si l’on va mal, va le monde m

Si l’on va bien va le monde bien

Se réjouira la nature

Riche sera-t-on par elle

Si d’elle l’on prend soin

So so

So so so

So so so so

 

Descend-on ses échelons

Et décroît l’injustice

En l’autre l’on se voit

Et s’accueille-t-on en frères

D’ennemis d’autrefois

Devient-on des amis

Apprécie-t-on la vie

Est-on que si l’autre est

N’est-on si l’autre n’est

So so

So so so

So so so so

.

©️LMA, 07/02/23, 07 :58

(Texte révisé ce jour)

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Lucienne Maville-Anku

Lucienne Maville-Anku (805)

"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.

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Brahim Boumedien
Membre
24 juillet 2025 12 h 39 min

Merci, Lucienne, pour toutes ces questions qui méritent réflexion !