Sur le fil, La plume fragile à douze ans Dérobe des mots, aux maux candides. Essuie l’écume, épousant La boucle innocente mais limpides. Au coeur de la majorité Les emphases brèves et élaborées. Sur l’amour et la société, Le latin studieux et revigoré. La fleur éclos de la graine, Sur les vingt-cinq feuilles de l’automne. … Lire plus
Petite fable affable Parce qu’il se croyait un vrai destin, À peine sorti de son œuf, matin, Un aiglon voulut vite changer … Lire plus
Par sa plume il contait la vie Que nous rencontrons par ici Décrivant cette part d’enfer Pour mieux apprécier notre terre. Par sa voix il disait la vie Par les écrits faits par autrui Pour les mettre dans la lumière D’une scène qui nous éclaire. Par sa plume il parlait du temps, Du chemin qui … Lire plus
Petite fable affable Quoiqu’étant de race et de lieu famés, Un grand aigle, quelque peu affamé, S’abattit sur la faune des estives Pour y carnager, et à récidive. Un milan qui vint à passer lui dit : « Dia, comment Votre Majesté peut-elle, Sans craindre ridicule ou discrédit, Accepter de souiller ses si mortelles Serres, … Lire plus
Petite fable affable Le Vautour édifiant sa progéniture, Lui dit que tout ce qui lui fera du bien Ne peut être mal, que sont des conjectures Que Morale et Charité ; pis, qu’en Nature, Tout le mal fait, il vous faut le faire bien… « Il vous faut avoir de l’ambition, Offrant latitude et plénitude … Lire plus
Petite fable affable Deux écureuils roux, dans une écurie, nichent, Plus accueillante hostellerie qu’une niche. Cette paire de rongeurs, frères de sang, Non de cœur, avait le caractère Aussi différent que peuvent l’avoir deux frères. Ils compagnonnaient, tout en passant Leur temps en dispute et controverses : L’un était amasseur et avaricieux ; L’autre … Lire plus
Qui Sommes-nous Pour Juger ? Qui es-tu pour juger Ce que j’ose faire ou penser Détiens-tu toutes les vérités ? Qui es-tu, pour me regarder ainsi Que connais-tu de ma vie Sais-tu tout ce que j’ai subi ? Qui es-tu pour me toiser Tu ne connais rien de mon passé Pour ainsi me blesser Qui … Lire plus
Dans nos regards qui se croisent, Dans ces silences qui nous parlent, Les mots ne s’apprivoisent Que lorsque nos cœurs s’emballent. Il reste nos sourires qui illuminent Toutes ces pensées qui se devinent. Le temps semble figé, Tout se passe dans nos pensées. L’absence est trop souvent marquée. Alors tout semble étranger. Les choses perdent … Lire plus
Elle rit, danse, gesticule et s’exprime En cachant en silence tous les maux qui l’abiment. Les larmes en éruption, coulent en effusion Et l’angoisse apparaît, faussant les illusions. Pourtant la vie est belle, loin de ses bourreaux. Entre l’envie d’amour, d’eau et de soubresauts Elle chantonne en musique, telle une virtuose Un brin mélancolique, … Lire plus
Petite fable affable Une loutre pêchait dans l’eau de l’onde pure. Elle ramena, ce jour-là, Trois beaux et gros poissons que le soleil azure Incidemment passe par là, Quelque raton laveur qui n’est pas indigène Du lieu, pas plus que de ses us. Notre voleur masqué interpelle sans gêne : « Voilà, amie … Lire plus
Pétales rouges de la rose, ne laissez plus le papillon butiner votre coeur, Les caresses de l’aube ne verront plus s’épanouir la rose, Tant de gens en ont accroché à leur ceinture close, Tant de mains ont éteint votre bonheur.. Honorez votre beauté de votre parure embaumée, Veillez à votre robe vêtue de … Lire plus
Chêne majestueux au milieu du parc, Ta cime touffue ressemble à une tête, Tes branches aux membres de l’être, Ton enracinement à ses pieds. Tes bras tendus jusqu’au ciel ; Tu joues avec le soleil ; L’eau circule avec ta sève ; Mon sang coule dans mes veines. Ta racine m’a prise comme une prison … Lire plus
Petite fable affable Face au vieux cuveau, sur sa sellette, La Marie est là, avec sa drôlette Qui lave son linge à grande eau Vouant aux gémonies son trousseau. Ces silhouettes insolites s’échinent À blanchir à la main, pas de machine !, Fanfreluches, chemis’ à trous, Jupons, cotillon et frou-frous. La fille à Marie s’épuise … Lire plus
Petite fable affable Sur une idée de Marielle Deux émeus eurent des mots. Ce sont des maux chez des mâles Faisant tout comme marmots. Cette crise, bien normale, Dura pourtant plus d’un mois, Mit tout émeu en émoi. Leur république alors improvise. On décide d’avoir un roi, Pour trancher, dire le droit Sur cette question … Lire plus