Le profond océan demande les hautes cimes d’une montagne. Le vent demande un nuage vagabond. Un endormi perpétuel demande un vivant qui foule son plafond de silence. Je demande à mes yeux de s’ouvrir afin de rentrer dans tes belles mirettes. Chaos de la beauté! Je demande que le début de l’éternel. Je ferme mes … Lire plus
Brouillard posé sur les souvenirs comme le drap sur le vieux meuble. Les formes des visages glissent, contraintes du temps épuisé. Les voix étouffées par les voiles des vents passés trop souvent. Les belles prairies ont perdu leurs boutons colorés, les saisons ont délavé les belles lumières. L’amour précoce, l’apprenti c’est fané semblable à la … Lire plus
Sous les derniers fracas de l’orage, l’après symphonie! Le coup serré, balloté sous les rayons du soleil revenus fracassés. Sous les derniers abattements sombres d’une nuit, l’après ténèbres. La tête pleine, débordante de fourniment sous les premières chants de l’étourneau sansonnet arrivant de l’aube morose. Sous les derniers froids sévères hivernaux, l’après platonique sol! Les … Lire plus
Mensonge devenu familier, son créateur effrayé à l’idée d’apercevoir ses yeux dans le reflet d’un miroir et croiser un illusionniste lui tirant des cartes aux symboles floues. Mensonge devenu un amical allié, son créateur épouvanté à l’idée d’apercevoir dans une lugubre journée son regard dans son ectoplasme à la silhouette bancale et coudoyer l’illusionniste lui … Lire plus
Assis sur le trône des certitudes, la terre devient plus basse que terre. Mon trône s’effrite sous le poids des convictions. Je me noie sous la croute, aurais-je la force de douter?
Sous la clarté de croissant lunaire, un mur abrite deux silhouettes dans un dessin animé, deux ombres, se déplaçant vers l’aurore d’un nouveau jour. Deux ombres main dans la main; jalousement serrées. Jour dans ses derniers espoirs, l’ombre face au mur regarde sont illusion sombre, seule, cherchant en vain une main à serrer. Le vent souffle, … Lire plus
Deux cœurs devenant qu’un. Un seul amour pour deux cœurs. Au cœur de l’amour, le chant des oiseaux au printemps. Au cœur du chagrin, deux cœurs au cœur d’ un silence sous les chœurs sans voix.
Au travers d’une brume aux odeurs de putréfaction, l’équilibre précaire des appuis de souliers glanés, posés sur des os à la surface boueuse sanguine . Survivant mais pas vivant à regarder les corbeaux libérés de tout complexe. Ces corvidés déchirent la brume pour ouvrir la porte de l’enfer et libérer les souvenirs impitoyables. Bataille épuisée, cauchemars … Lire plus
Au creux de la vague, ne pouvant apercevoir que la cime du ciel. L’écume et les nuages blancs main dans la main dessinant une haute montagne enneigée, mur infranchissable pour la volonté dissipée. Au creux de la vague, comment atteindre cette pente aux appuis impossibles? Les jambes naïves et inutiles dans cet effort vain. … Lire plus
Premiers regards sous le chemin qui se dessine, destination inconnue aux protagonistes enivrés par l’émoi. Premiers baisers, chemin sur lequel les confidences pudiques s’expriment librement. Le ruisseau bordant ce chemin donne une impression de temps arrêté, le futur invisible, seul le présent accompagne ces moments suspendus. Tels des arbustes aux feuilles caduques lors des saisons défavorables, … Lire plus
J’ai fermé la fenêtre, derrière, le vent rugissant restant dans son domaine libre de toute frontière. Libre et orgueilleux, il s’est glissé par le conduit de la cheminée, passé au travers du feu comme le génie. J’ai écouté son souffle derrière mes épaules. De son soupire, j’ai entendu merci. Le visiteur s’est rapproché du feu, … Lire plus
Une ombre dans la forêt, une marche mécanique. Lassitude de l’être qui cherche la lumière entre Les cimes des hauts perchoirs aux feuilles décimées. L’ombre saisie le vent avec ses membres supérieurs, tel un lasso sans pitié pour ses prisonniers. Ombre envolée, circulant selon les désirs du vent. Ombre qui mue, forme présente au teint … Lire plus