Ecrire un texte ou une poésie à partir d’un mot que l’on a choisi. Comment peut-on faire ? Voici des pistes et, un exemple – Gérard Lepoutre

 

Bonjour à tous, à toutes,

Je vous invite à composer un texte, une poésie, autour d’un mot : le mot « bras. »

 

Naturellement, si un tout autre mot vous convient mieux : Alors, retenez-le.

La démarche est identique pour n’importe quel terme qu’on choisit.

 

Pensez aux idées, expressions, phrases, mots, qui viennent à l’esprit pour…. « bras ». Notez-les… Me sont venus en tête :

 

bras droit, gauche, levez le bras, baissez, tendre le bras, bande de bras cassés, bras vengeur(s), fier(s) à bras,

Petits, Grands bras, bras vainqueur(s), prendre à bras, se réfugier dans les bras, avoir le(s) bras long, pliez le bras, bras plâtré…

Cette liste de mots sert de support au texte à construire. Tout ne sera pas utilisé ; l’on pourra apporter à ce tout premier jet des transformations.

 

Comment débuter le texte ou la poésie ?

Prendre dans la liste établie, ce qui vous inspire, écrivez votre 1er

vers ou votre 1ère ligne. Détendez-vous. Puis, laissez venir à l’esprit une suite.

 

Cela « ne vient pas ? » Continuez à écrire des bribes de phrases jusqu’à obtenir votre phrase ou une ligne pour votre texte.

N’oubliez pas : un sujet, un verbe, un complément peuvent suffire à former une phrase.

Ensuite, on enrichit, si l’on veut, en plaçant des adjectifs, des adverbes, d’autres mots invariables :

(sur, avec, pour, à, en, puis, mais, ou, et, or, car, devant, hors, jadis, maintenant, hier, la semaine prochaine, enfin, ensuite, jusqu’à, après, pourtant, puisque, parce que, sous, au-dessus, vers, là, ici, donc, lequel, laquelle, quoi, que, dont, où, …. )

 

« Le tout », pour moi, c’est de se lancer dans l’écriture et d’amorcer le « mouvement. » Le 1er pas, souvent, coûte le plus.

Et, si cela ne va pas, faites une pause, laissez infuser vos idées ; vous reviendrez plus tard à votre texte.

Soyez-en sûrs, rien n’est jamais perdu. (Tout se transforme.)

 

Voici le texte que j’ai élaboré avec le mot BRAS :

A bout de bras

Croises-tu, de temps en temps, la bande de bras cassés ?

Lèvent-ils tout haut, sans vergogne, un bras vengeur ?

Un bras droit, célèbre, s’autoproclame Malicieux Braconnier,

Dans sa splendeur, il s’adoube, sans complexe, fier à bras.

 

Ces bras-là, je le précise, ne tremblent pas ;

Qu’ils soient, vois-tu, Grands ou Petits bras,

L’on ne se moque pas de ces dits bras-là,

De ces bras gauches ou droits, habiles, à leur endroit.

 

En rang, les Enfants : bras tendu, on tend… baissez, on retend…

Ou plutôt, l’on attend l’ordre salvateur du Maître, à portée de bras.

Et, pour Tous, pas de bras d’honneur ! Ni de tours de bras !

Pas de moulinets impromptus, avec les bras, : ça respire le vécu !

 

Sapeurs de Génie : La main d’ssus ! A bras ! Ferme ! Soulevez !

Toujours le bras ferme, à mon signal, ensemble : Posez ; Soufflez !

Le Brave, jamais, ne baisse volontairement les bras,

L’Avenir appartient aux Gros Bras qui ne lâchent rien, ici-bas.

 

Le Poupon d’Amour tend, avec grande conviction, les bras ;

Se réfugie, confiant, dans les bras de Maman, avec enthousiame.

Les bras ne m’en tombent pas, demeurent comme il faut, là ;

Aucune rancœur, vraiment, ne me reste sur mes petits bras !

 

A vous, maintenant, si vous le souhaitez, de jouer avec le mot Bras ou avec un autre mot, de votre choix.

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