Sur la Plage – Colette Guinard

SUR LA PLAGE

Un moment de plaisir, de détente
Sur la plage où les vagues déferlantes
Viennent frapper, fort les rochers
Moi ,sur mon matelas de sable creusé.

Je me prélasse détendue ,l’esprit reposé
De me sentir protégée de la foule.
Ici rien à craindre pas même la houle
Tranquille et mon âme nonchalante.

Je me laisse bercer par le clapotis de l’eau
Qui chante une véritable symphonie
La mousse des vagues s’agglutine sur les flots.
Cette musique enivrante , tinte à mes oreilles.

Que je m’en souvienne ,comme une mélodie
Me transporte vers cette beauté qui m’émerveille
L’air marin , me trouble et me chavire
Les vaques vont et viennent inlassablement.

Se jeter pas loin de moi sur la rive
Et retournent s’unir enfin à la mer
Mes yeux fixés sur le ciel étoilé du firmament
Se ferment pour rêver à cet instant éphémère.

Puis au lointain , on voit briller le phare
Ses rayons éclairent la surface de l’océan
Pour avertir les bateaux et les marins
D’un danger pouvant arriver un matin.

Je m’assoupis dans une douce langueur
Avec ce mirage qui reste pour moi chimérique
Il envahit mon être d’ un immense bonheur
Je vis là des moments de plénitude rare.

Me conduisant vers des endroits magnifiques
Où grâce aux sirènes et aux Dieux
je pourrai enfin réaliser mes vœux
M’endormir chaque soir,heureuse sur la plage.

Texte de Colette Guinard

Colette Guinard

Colette Guinard (884)

Je suis mariée à Jean depuis 63 ans ,nous nous sommes connus gamins 14 et 17 ans , nous nous aimions d’un amour idyllique qui avait enrichi ma vie et m’avait donné des ailes ,de l’inspiration pour la peinture, la sculpture, la poésie , je suis en fauteuil roulant depuis un
A V C, datant de 2007, Jean m'a totalement abandonnée à ce moment là, après une forte dépression.
Jusqu'ici, je vivais dans une résidence seniors afin d’être proche de mon époux qui lui, est en face dans un Ehpad depuis 3 ans,en fauteuil roulant lui aussi, ayant fait un très grave A V C, il a perdu toute son autonomie mais garde intact son intellect ce qui nous permettait de vivre quelques bons souvenirs ensemble, lui ayant accordé mon pardon , sur ces années perdues depuis mon A V C !
Mais là j'ai besoin d'espace, alors, je vais rejoindre mon fils cadet Laurent afin de vivre définitivement à ses cotés au Maroc, quant à mes enfants d'ici et mon époux je les contacterai à la webcam

Nos quatre enfants nous ont donné une grande famille .Malgré un chemin difficile, rien ne vaut la vie, elle mérite d’être vécue

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7 Commentaires
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Pascale Jarmuzynski
Membre
28 avril 2021 10 h 46 min

bientôt, quand l’été sera revenu …
allongés sur la plage demi-nus …
les yeux fermés …
se laisser aller …
à rêvasser ….

Douce journée à vous Colette.

Lucienne Maville-Anku
Membre
27 avril 2021 22 h 51 min

Colette, ce poème n’est rien d’autre qu’un morceau de la mer, un morceau de cette plage dont vous parlez….un morceau de bonheur…
Merci pour ce bout de plénitude qui berce l’âme.
Vous avez vraiment l’art d’exprimer vos émotions dans vos écrits et de les transmettre.

Bonne soirée à vous.

Mohamadine Farsi
Membre
27 avril 2021 22 h 05 min

Sur la plage,se laisser bercer par le bruit des vagues.C’est si reposant et si relaxant.
Merci à vous pour ce beau moment de rêve.
Bonne soirée.Amicalement Mohamadine.

Alain Salvador
Membre
27 avril 2021 12 h 58 min

Faites moi une place à côté de vous….😎 🏖️
Et mettez moi un peu de crème bronzante dans le dos s’il vous plaît 🌞