Son labeur – Lucienne Maville-Anku

Aujourd’hui je ne reste

À tourner là sur moi

Je serais étourdie

Et bientôt évanouie

Ne suis-je une toupie

.

Ne m’attendra pas l’heure

Est le temps de l’argent

Le faire requiert du temps

Comme de l’énergie

N’est futil’ son labeur

.

L’on part et l’on revient

Revient-on repart-on

Fait-on du va-et-vient

C’est la même chanson

Et ne gagne-t-on rien

,

©LMA, 15/08/25, 07 :20

Lucienne Maville-Anku

Lucienne Maville-Anku (819)

"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.

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3 Commentaires
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Brahim Boumedien
Membre
16 août 2025 16 h 42 min

Ce “va et vient” poétique à caractère Luciennique et absolument magnifique ! Merci chère Amie !