Elle préside à nos vies, en ordonne le cours
Veillant d’abord à celle de nos deux géniteurs
C’est elle qui décida qu’ils nous donnent le jour
Elle voulut qu’ils soient là, et elle en choisit l’heure
Rencontre ne suffit pas, elle a deux éclaireurs
L’un s’appelle sourire et l’autre hostilité
Ces deux là se combattent, ils sont annonciateurs
De violence ou d’amour, de haine ou d’amitié
Rencontre se fait aider parfois par le hasard
Pour orner nos destins de quelques fantaisies
C’est une passagère qu’effleure le regard
Si elle ne se nourrit d’abord de notre envie
Envie de se combattre, envie de se connaitre
C’est un mystère profond qui alors s’accomplit
Car Rencontre n’est rien si elle n’a fait renaitre
Cette flamme dont nos cœurs retiennent la folie
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J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 60 ans. Ce n'est pas moi qui les ai cherchés, ils se sont imposés à moi comme une bouffée d'air pur au moment de la retraite. Enfin laisser parler les mots qui dorment en moi !
J'ai lu Victor Hugo et Lamartine à l'adolescence, puis Aragon et Baudelaire un peu plus tard. Brassens a bercé mon enfance. Ils m'ont appris à rimer en alexandrins.
Le virus était en moi. Il y a sommeillé le temps de travailler, d'élever mes enfants, de taire mes maux pour mieux m'occuper de ceux des autres.
Et voilà le flot de mes rimes sur lesquels je navigue aujourd'hui, au gré des jours bons ou moins bons. Ils me bercent, ils m'apaisent... je vous en offre l'écume du jour.
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