Une goutte fraîche tombe dans le cou,
une autre sur le front, le menton…
Je cours, traverse une ruelle,
son cristallin sur le sol,
claquent mes talons
quittent le pavé
étincelant et bruyant.
Je m’essouffle dans la pente,
sur la terre battue de la sente.
Arrivée au belvédère,
un nouvel univers.
Une verte prairie
éclatante de lumière,
des pierres luisantes
éperdues de rosées.
Pur envoûtement,
l’eau vive, limpide,
ruisselle en chuchotant.
Mon regard chemine,
subjuguée,
au loin,
une étendue de bois.
Des montagnes enneigées,
majestueuses,
me décrochent
un nuage du ciel.
©Amandine L
Nombre de Vues:
27 vues
Très très beau poème… j’y étais tellement c’est bien formulé
merci