Qu’est-ce qu’un rondeau en poésie ? Pourrait-on en écrire un ? – Suivez-moi ! – Gérard Lepoutre.

 

Bonjour à chacun, à chacune,

 

Qu’est-ce qu’un rondeau, en poésie ?

Théorie oblige ! Voici les explications essentielles. Ne vous effrayez pas, tout est fort compréhensible !

Le rondeau, au sens strict, est un poème à forme fixe.

Il comporte :

3 strophes,

composées de 2 quatrains (2 fois 4 lignes ) et,

d’un quintil (1fois 5 lignes ) ;

Soit au total 13 lignes (13 vers ).

 

” Le refrain” est la 1ère ligne du rondeau répétée, (en partie ou en entier,) à la fin du 2èmè et du 3ème paragraphe.

 

Donc, autrement dit, ce “refrain” constitue une nouvelle ligne à la fin de la 2ème strophe,

puis à nouveau une autre ligne à la fin de le 3ème strophe.

 

Souvent, chaque ligne (chaque vers) est composée en octosyllabes ( 8 syllabes ) ou

 

en décasyllabes ( 10 syllabes ).

 

Le poème repose sur l’alternance de 2 sons ! Il y a seulement 2 rimes alternées, c’est à dire 2 rimes reprises à chaque fois !

 

Apparu au 13ème siècle, le rondeau accompagnait la musique et le chant.

 

Maintenant, passons à la pratique !

Je vous propose en exemple, un rondeau au sens large du terme.

 

C’est à dire que j’ai choisi :

 

de ne pas faire de rimes,

de ne pas écrire chaque ligne en octosyllabes (8 syllabes) ou en décasyllabes (10 syllabes),

 

Je me suis affranchi de certaines règles strictes parce que ça correspond mieux à mon style d’écriture.

 

Un exemple de rondeau, au sens large :

 

Ma ville

Parcours ma ville par un agréable jour d’été !

 

 

Un radieux soleil darde à cette heure matinale

Ses doux rayons d’un bel effet sur chaque toit.

La cité demeure sereine à cet instant,

Malgré le chant incessant de nombreux oiseaux.

 

Déjà, quelques personnes à leur fenêtre, guettent cette rue :

L’un, sac sur le dos, part vers son lieu de travail,

Un autre, tient par la main un enfant sautillant,

Ce livreur costaud décharge de la marchandise dans l’entrepôt.

Parcours ma ville par un agréable jour d’été !

 

Le boulanger, de blanc vêtu, sort de sa boutique,

L’artisan maçon s’apprête à rejoindre un chantier,

L’on aperçoit le charcutier au travers de sa vitrine achalandée,

Le vendeur de primeurs et fruits prend soin de sa marchandise délicate.

Parcours ma ville par un agréable jour d’été !

 

Un passant pressé, manifestement, accélère le pas,

Ce tableau urbain, bigarré, change sans cesse.

Ma ville, je ne t’échangerai pour rien au monde,

Tu resteras en moi jusqu’à la fin de ma belle vie !

 

Deux célèbres rondeaux :

  • “Le temps a laissé son manteau” Charles d’Orléans,
  • “Blanche com lys” Guillaume de Machaut.

Ecrivez, publiez sur “Plume de Poète”, si vous le souhaitez. Lancez-vous fièrement dans l’écriture, sans appréhension !

C’est du bonheur, du plaisir, de la gratification.

 

Cordialement.

G.L.

Gérard Lepoutre.

Gérard Lepoutre

Gérard Lepoutre (6)

Bonjour à tous,

J'ai 69 ans. Je lis, écris régulièrement de la poésie. C'est une passion au même titre que la musique. j'aime les activités artistiques. Les découvertes dans plusieurs domaines me font vibrer. Les principaux élans de vie s'expriment essentiellement dans ce que 'on apprécie de faire. Rien, à mon sens, ne peut remplacer la motivation, l'envie d'aller de l'avant. En écrivant, l'on transmet un peu de soi, l'on éprouve le sentiment d'être bien vivant. L'on sème quelques graines qui parfois lèveront. L'on comblera aussi des vides inéluctables de l'existence. Lisez donc, écrivez, faites-vous plaisir ; réalisez vous !
Cordialement.
G.L.

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