PRENDRE LE TEMPS AVANT QU’IL NOUS PRENNE…
C’est Dimanche je prends le temps
Le temps de quoi ? Le temps de rien
Si toi aussi tu prends le temps
Est-ce le tien, est-ce le mien ?
Prends ton temps et laisse-moi le mien
Mais le mien, en fait c’est le tien !
Vivons ensemble, si tu veux bien
Ce temps de vivre, ce temps de rien
Comme il est bon ce temps enfin
Que nous prenons le temps de perdre
Le temps d’aimer, le temps de rien
Si ce n’est de se sentir être
Le temps de vivre et de sentir
Le temps qui file entre nos doigts
De sentir qu’il nous fait vieillir
Se venge avec des pattes d’oie
Je t’en supplie, prenons le temps
De le prendre de temps en temps
Pour se souvenir à temps
Qu’on s’aime depuis un certain temps

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J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 60 ans. Ce n'est pas moi qui les ai cherchés, ils se sont imposés à moi comme une bouffée d'air pur au moment de la retraite. Enfin laisser parler les mots qui dorment en moi !
J'ai lu Victor Hugo et Lamartine à l'adolescence, puis Aragon et Baudelaire un peu plus tard. Brassens a bercé mon enfance. Ils m'ont appris à rimer en alexandrins.
Le virus était en moi. Il y a sommeillé le temps de travailler, d'élever mes enfants, de taire mes maux pour mieux m'occuper de ceux des autres.
Et voilà le flot de mes rimes sur lesquels je navigue aujourd'hui, au gré des jours bons ou moins bons. Ils me bercent, ils m'apaisent... je vous en offre l'écume du jour.
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je n’avais pas lu votre commentaire avant de faire le mien. donc mon intuition est bonne : nous parlons le même langage. Je me trompe peut-être, mais je sens une brume légère autours de vous mais votre plume est un phare puissant qui vous guide vers la port. oui, je crois comme vous que l’esprit survit à tous les maux du corps. merci et amitiés aussi
Prenant mon temps
de lire le vôtre,
Je n’en ai pas
perdu le mien…
De temps en temps
lisons les autres,
Faisons un pas
bout de chemin…
Avec leurs mots
milles couleurs
qui vous tiennent chaud
bien chaud au cœur.
Merci Véronique pour ce très beau poème vérité…
Mes amitiés Yvon