
A la paroisse, l’accueil sans emphase, sans pompes mais à grandes cloches de gaieté, comme si les coffres du coeur et du corps détenaient la solution à ma présence, m’a conduite à croire en l’espoir que tout un chacun puisse être accepté tel qu’il est, au moment de sa présentation à l’hôte, lorsqu’aucun des deux protagonistes ne se connaît.
L’hôte, avec ce geste de l’écoute, faisant taire tout bruit extérieur, pour entendre battre la lumière dans la personne qui est là, accrochée aux haillons de sa “victoire”, de sa bienvenue résonnante.
Je devais attendre, j’ai attendu et la patience ne fut pas vaine, car je me suis découvert une amie toujours présente, sans faillir, qui me combla de ses attentions, sans m’envahir. Elle m’émut. Elle acceptait mes silences sans me condamner et avait tant à donner, que je me trouve rassasiée d’amour.
Chacun porte la présence de Jésus-Christ au fond de lui, Qui veut nous nourrir de ses grandes Bonté et Pureté pour que la Grâce advienne au fond de nous, celle de nous sentir aimés.
Le rendez-vous attendu n’eut pas lieu mais je fus bien accueillie.
Le rendez-vous, c’était celui-ci.