Paris, le Bronx – Anne Cailloux

Paris

Le bronx s’installe et renait dans cette ville, il s’invite dans un décor qui lui était interdit,

là où résidait la plus belle avenue du monde.

Paris devient une jungle urbaine, les quartiers sont en déglingues.

Au milieu, des tours d’aciers aux murs décrépis, un décor de chaos ou l’espoir à déserté.

Naviguant entre les tours, les âmes se perdent et se cognent, plus loin, des pas résonnent,

ce sont les vieux du quartier, regardant le chaos, ils sont les laissés-pour-compte,

n’existant plus pour la société, ni pour le gouvernement.

Ils nous restent en liberté, des graffitis sur des façades ternies, en fond de sirènes hurlantes.

Les Champs-Elysées ne sont plus que l’ombre d’un passé révolu, qui ne vit plus que dans des photos jaunies.

Des gangs règnent en Maitre sur les trottoirs, vendant la drogue aux yeux de tous, sans aucun souci.

Papy n’ayant pas payé son amende de mauvais stationnement, sera puni et sectionné, nonobstant…

La seine charrie désormais les débris d’une cité invivable, devant un dégout à ciel ouvert.

Les bouteilles et les canettes flottent tel des radeaux, la méduse n’étant pas très loin.

Des rats et les cafards se disputent désormais les restes de fêtes,

car les rêves de bonheur restent des utopies.

La ville lumière s’éteint, sous les détritus, son âme se meurt,

des odeurs nauséabondes envahissent les rues  les monuments sont souillés.

Effaçons le bronx, redonnons à Paris son âme et sa beauté,

faisons revivre l’esprit des lieux, dans Paris, Lyon, Toulouse et tant d’autres.

Paris, surtout ne lâche rien, résiste et tu renaitras. Tu as vu d’autres révolutions, dont 1789 et j’en passe, certains en trépassent.

Le peuple n’est plus le même, les gouvernements non plus…

Il me manque les discussions jusqu’au petit matin devant une déspé,

les rires, la chaleur humaine, cette insouciance où la peur n’existait pas

ou les femmes pouvaient rire, parler sans que des illusions naissent

dans le cerveau de quelques humains en manque de neurones et d’humanité,

mais il reste un coin où cela est encore possible… curagiu pace et sérénite.

France pays des droits et des libertés, je te nomme ainsi, encore et toujours, pour ne pas oublier.

Le président, Monsieur macron avait dit ;

Un gouvernement qui vote sans demander au peuple, est une dictature. C’est vous qui l’avez dit …

Ne jamais rien lâcher et gardez l’humour, de là viendra notre force.

Anne Cailloux

Anne Cailloux (354)

Depuis ma naissance, je fus autodidacte et trop rêveuse.Spécialiste dans l'art thérapie et les maladies neurodégénératives, j’essaie de retenir le temps des autres et du mien.. Quelques diplômes, une passion pour l'art et les poètes. J'ose dormir avec Baudelaire.Je suis une obsédée textuelle . Je peins, je crée et maintenant j’écris. Je remets cent fois mon ouvrage pour me corriger. De quinze fautes par lignes je suis passée à quinze lignes pour une faute... Deux livres en préparation et peut-être un recueil de poèmes, si Dieu veut.Anne
Je suis une junky des mots..

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5 Commentaires
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Olivier Gatin
Membre
24 février 2024 10 h 07 min

bonjour, c’est bien ce que je pense, Paris et la politique on pourrait dire Sa Politique et qui ne voit pas l’étendu d’un Pays comme la France. c’est une forme de texte que j’aime bien lire. je pense que les agriculture font leurs expliquer deux trois trucs au salon de l’agriculture

Brahim Boumedien
Membre
14 février 2024 13 h 23 min

Merci, Anne, pour ce partage décrivant Paris ; à mon humble avis, c’est le monde entier qui est malade, ne le remarquez-vous pas ? Dans l’espoir de jours meilleurs, chassons la peur !