Cycle toulousain
Amarrant nos plaines et nos vieilles bourgades
À ces rives où naît le soleil matinal,
Aux pieds du vieux Riquet, paresse le canal,
Toute écluse close, dans son habit de jade.
Ce chemin d’eau qui meurt dans une mer moirée
Poursuivi jusqu’aux bords de l’océan, parade
À deux pas de l’oustal, des terres à salades,
Où l’ombre des aïeux vient errer en soirée.
Sur ses berges vierges mes souvenirs gambadent,
Dans son flot se noyaient tous les soleil ocrés
Des étés, les lunes de mes nuits d’escapade.
Rêve méridional tu n’es plus qu’un chenal.
Fui des péniches qui n’y font plus que balades,
Oublié des barges, tu n’es que vicinal.
*
© Christian Satgé – mai 2011
|
Quand l’histoire de la nature se confond avec celle de la vie.
J’ai aimé cette douceur des mots.
Merci Christian.
Adrien.
Té, nous voila en réminiscence d’une époque malheureusement résolu.
On devine le rose derrière vos mots.
bien agréable.
Anne
J’aime beaucoup! Et oui, pour beaucoup de choses, il ne nous reste plus que la mémoire, petit à petit es jolies choses qui faisaient partie de notre jeunesse disparaissent et il ne nous en reste plus que la nostalgie du souvenir.
Ce temps où les barges descendaient le canal…
Nostalgie dans ce beau poème.
Merci Christian