Il est parfois étrange, de voir comment on peut classifier, nos frères et sœurs considérés comme inférieurs.
Les animaux, comme on les appelle, certains sont adulés, d’autres rejetés exécrés et exterminés sans pitié ni condescendance.
Je voudrais parler d’un petit rongeur, qui vit dans les champs ou forêts, et qu’on appelle mulot, ressemblant à une petite souris rousse. C’est vrai qu’il est vorace, qu’il fait rarement bon ménage, avec l’activité humaine, et peut faire des dégâts dans les cultures.
Mais combien d’animaux, d’être vivants, depuis que nous existons, n’avons-nous pas fait disparaître depuis notre venue.
Rarement, nous nous sommes dit, que le nuisible principal, pourrait être nous, et pas ce petit rongeur au museau frétillant.
|
Parfois, à la campagne, quand l’été est à son zénith, il me plait de me promener, le long des champs et des prés.
De les voir surgir, de derrière un talus, apparaître un moment, toujours sur leurs gardes. Vif, et toujours à l’affût, il est la bête noire, de nos agriculteurs, excédés par sa voracité.
Piégé sans pitié, on le considère comme nuisible, et pourtant, bien sympathique.
La vie est ainsi, parfois, elle est sans partage, et la nature sans sentiments, tuer pour vivre est le lot de la vie.
Petit mulot, fais bien attention à toi, le piège te guette et la mort peut survenir.
|