Je ne suis pas une fée, je n’ai pas de baguette magique.
Je ne suis pas musicienne et pourtant j’aime la musique.
Je suis uniquement une mamie de soixante-cinq ans
Qui ne voit pas si souvent son second petit-enfant.
Je ne suis pas musicienne et pourtant j’aime la musique.
Je ne suis pas une fée, je n’ai pas de baguette magique.
A quoi bon parler maintenant de son frère, le premier ?
Il semblait s’être rapproché et il s’est éloigné.
Je ne suis pas une fée, je n’ai pas de baguette magique.
Je ne suis pas musicienne et pourtant j’aime la musique.
Les jours, les semaines, les mois, les années et les saisons,
Les heures, les minutes, les secondes, le temps quittent ma maison.
Je ne suis pas une fée, je n’ai pas de baguette magique.
Je ne suis pas musicienne et pourtant j’aime la musique.
Ce n’est pas ça que j’ai rêvé quand j’étais petite fille.
Ce n’est pas ça que j’ai voulu quand j’étais petite fille.
Je ne suis pas musicienne et pourtant j’aime la musique.
Je ne suis pas une fée, je n’ai pas de baguette magique.
Depuis très longtemps, je suis écartée de ma famille.
Ce n’est pas ça que j’ai rêvé quand j’étais petite fille.
Je ne suis pas une fée, je n’ai pas de baguette magique.
Je ne suis pas musicienne et pourtant j’aime la musique.
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La muse Odile fait de l’effet
Sans être fée mais mélowoman
Une mamie sans blue au coeur
Funambule du grand écart
Noctambule du temps qui passe.
Cette poésie est magnifique.
Cette poésie est magique.
Cette poésie est musique.
Sa musique en la souffrance
La souffrance de son cœur
Et de son âme qui pleure,
Et cela, il faut pouvoir le faire
Avec ce beau courage
C’est son antidouleur
C’est son régulateur.
La poésie de son cœur
Est en soi thérapeutique.
Très touchant, chère Odile.
LMA.