Je le conjugue au passé
Quand on l’a blessé
Quand on l’a stressé
Car il les a bien surpassés
Je le conjugue à l’imparfait
Car il dure le bien fait
Il se répète tel un bon café
On en est fort satisfait
Je le conjugue au présent
Être là est fort suffisant
Le jour devient amusant
Plus rien n’est écrasant
Je le conjugue à l’impératif
Sitôt je le ressens inattentif
Sitôt je le sens inactif ou possessif
Il doit être démonstratif de l’affectif
Je le conjugue au futur
Sa confiance longtemps perdure
Il est enfant jamais mûr
C’est bien le temps qui le rassure
Je le conjugue au subjonctif
J’veux qu’l’pardon y demeure excessif
J’veux qu’l’amour y reste superlatif
J’veux qu’il garde ses adjectifs qualificatifs
