Mes notes restent sans menottes
Les battements de mon cœur jouent la musique, la meilleure
Ses notes sont d’ici et d’ailleurs
Son instrument royal est le sentiment pour ma fille ma si jolie fleur
Mes autres précieux sont couleurs
Qui calment le rythme lorsqu’il est accéléré par la peine et la douleur
Sont ceux qui m’aiment qui versent dans mon cœur en pleurs leur chaleur
Mon cœur reste le viscère rouge qui pompe l’amour dans mes veines
Bien que cœur soit lourd de peine
Il ne permet à aucun de ses globules de porter la rancune et la haine
L’amour y est roi, la paix y est reine
Il garde sa capacité de différencier entre chose saine et chose vilaine
EMNA et moi notre chanson s’est terminée sur une note affreusement triste
À ma profonde douleur l’amour résiste
Je veux voir mes aimés danser la gaité et chanter la liberté sur ma piste
Sur l’échiquier politique je suis centriste
Je suis tolérante et j’ai horreur des extrémistes des racistes des terroristes
Après la mort de ma fille ma musique joue un air plein de souffrance
Ma souffrance n’a pas attirance à la belligérance
La foi et l’amour m’offrent courage et endurance
Jamais je n’orchestre le concert de l’arrogance de l’intolérance
Le concert de l’amour de la paix demeure longtemps ma préférence
Mon esprit aime suivre la fragrance des fleurs et jamais l’ignorance