L’on ne cesse de payer – Lucienne Maville-Anku

L’on ne cesse de payer
Obligés de débourser
N’a-t-on mais doit-on avoir
.
Ne peut-on respirer
En paix rester un peu
.
Combien gagne-t-on
Entre le salaire qui repart
Se faufile entre ses doigts
S’esquive-t-il avant qu’il soit
Empoché comme un fugitif
.
Donne-t-on de son labeur
Et n’a-t-on rien pour soi
.
Pourquoi demandent certains
Abasourdis faut-il travailler
Y’a pas trop d’intérêts
Encaissent-ils plus à ne rien faire
Restant du moins leurs employeurs
.
L’on ne cesse de payer
.
©️LMA, 24/07/25, 13 :35

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Lucienne Maville-Anku

Lucienne Maville-Anku (806)

"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.

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1 Commentaire
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Plume de Poète
Administrateur
27 juillet 2025 7 h 19 min

Vous avez raison Lucienne l’on ne cesse de payer toute sa vie et même après la mort.
Mais supprimer l’argent serait-il mieux ?
Belle réflexion…
Alain