Siècle de toutes les audaces.
Le monde part en douille, sous l’œil de la kalachnikov qui prend d’assaut la raison.
La dictature quant à elle, se soûle à la Corona, vous offrant une bière contre votre résilience
campant devant les écrans, dans des discours où les vessies deviennent des lanternes
où les bons sont toujours les pieux, où les cons sont toujours les vieux, même Saint Thomas le dit.
Votre bière vous servira pour un voyage horizontal, alors ne buvez pas comme un trou.
Au loin se cachant derrière de faux arguments la fraternité quitte le monde des infirmières et des non vaccinés
Sauvés par le gong sur un hymne national russe, qui résonne dans l’air d’un temps incertain.
Sous la Volga coule la haine, sous la vodka coule leur peine.
La liberté regarde le lion de Denfert Rochereau baissant la tête croyant avoir tout vu ; révolutions drapeaux de tous genres, chants républicains, femmes nues, odeurs de merguez, tags, élections, larmes pour une cause perdue, qui s’appelait Charly
et j’en passe, certains trépassent, finissant à deux pas, aux catacombes.
Trois pas en avant, trois pas en arrière.
En ce siècle de toutes les audaces, des associations manifestent contre le gouvernement, qui accueille les Ukrainiens oubliant momentanément les Africains, la cerise sur le ghetto.
La légalité ne se montre qu’aux nantis. Vous serez tous égaux, les pauvres auront faim et les riches se pavaneront dans la soie et la luxure, mais la mort vous rapprochera, ce sera là, votre seule égalité !
Le président l’a affirmé, vous ne verrez jamais la forêt, si les arbres la cachent et si ton père n’a pas eu d’enfants tu n’en auras pas.
Parole d’évangile disent les Français, mais tout cela n’est pas très orthodoxe.
Les sentiments n’étant pas comme les mathématiques, il n’y a aucune logique dans le comportement des humains.
Combien de présidents ou de rois s’autoproclament sauveurs de leur pays mais combien le font pour la noble cause ?
Tout le monde ne s’appelle pas José Alberto Muisca, président de l’Uruguay
Les trois mensonges de la politique sont : Liberté, Égalité, Fraternité
Allez, embrasse-moi et dis-moi que tu m’aimes Manu.
C’est la grande houle
D’ un monde de corruption qui s’écroule
Pour que le nouveau monde roule
En dehors des vieux moules
Un texte percutant qui brosse un tableau sans complaisance du monde actuel et de ses dérives. Votre écriture est toujours aussi magnifique… Marie
Anne, ne vois-tu rien venir ? Je vois que si et je le partage…
Délicieux à lire comme toujours.
L’humanité toujours aussi abjecte, comme trop souvent.
j’aime beaucoup vos textes rébellion, dérision, humour !
Il faudrait venir plus souvent en poser
car il y a dire en cette folle période que nous vivons
si on peut encore appeler ça vivre !