
Les jours où l’on voudrait n’être que deux
Que deux au monde
Sont ceux où l’on se sent le plus seul
La plus abandonnée des âmes
Du regard, de la voix et des mots
De l’être aimé noyé dans l’absence.
Sonne l’heure, vienne le jour
Où ces jours seront effacés
Pour ne plus jamais revenir.
Les jours où les dimanches durent
Plus longtemps qu’une éternité
Car les heures qui traînent et perdurent
Se dilapident à satiété
Dans un halo d’indifférence
Des gens qui vous voient esseulés
Vous disant bien accompagnés
Alors qu’ils sont dans l’ignorance.
Sonne l’heure, vienne le jour
Où ces jours seront effacés
Pour ne plus jamais revenir.
Les jours où les nuits ne sont plus nuits
Quand les lampadaires sonnent faux
Pour noyer les pleurs dans l’oubli
Nous masquant le monde d’en haut
Où tous les rêves s’impatientent
Eux qui nous racontaient des amours
Des histoires qui nous enchantent
Et qui rimaient avec toujours.
Sonne l’heure, vienne le jour
Où ces jours seront effacés
Pour ne plus jamais revenir.
Les jours où la chanson raconte
Sous la voix d’Olivier Cheuwa
Le Corneille chrétien du Rwanda
Que seule notre espérance compte
Tous des rescapés quelque part.
« Ne t’inquiète pas, ça ira »
Etait son refrain ce jour-là
Ce jour qui vient, ce jour qui part.
Sonne l’heure, vienne le jour
Où ces jours seront effacés
Et l’espérance reviendra.
Sonne l’heure, vienne le jour
Où ces jours seront effacés
Et l’espérance reviendra.
A écouter ici en chanson :

Né d'un père photographe et musicien et d'une mère poètesse, Jean-Marie Audrain s'est mis à écrire des poèmes et des chansons dès qu'il sut aligner 3 mots sur un buvard puis trois accords sur un instrument (piano ou guitare). À 8 ans, il rentre au Conservatoire pour étoffer sa formation musicale.
Après un bac littéraire, Jean-Marie suit un double cursus de musicologie et de philosophie à la Sorbonne.
Il se met à écrire, dès cette époque, des textes qui lui valurent la réputation d’un homme doublement spirituel passant allègrement d’un genre humoristique à un genre mystique. D’ailleurs, il reçut de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) un grand diplôme d’honneur en ces deux catégories.
Dans ses sources d’inspiration, on pourrait citer La Fontaine, Brassens et Devos.
Lors de la naissance du net, il se prit à aimer relever les défis avec le site Fulgures : il s’agissait de créer et publier au quotidien un texte sur un thème imposé, extrêmement limité en nombre de caractères. Par la suite il participa à quelques concours, souvent internationaux, et fut élu Grand Auteur par les plumes du site WorldWordWoo ! .
Il aime également tous les partenariats, composant des musiques sur des textes d’amis ou des paroles sur des musiques orphelines. Ses œuvres se déclinent sur une douzaine de blogs répartis par thème : poésie, philosophie, humour, spiritualité…sans oublier les Ebulitions de Jeanmarime (son nom de plume). Un autre pseudo donna le nom à son blog de poésies illustrées : http://jm-petit-prince.over-blog.com/
Pendant longtemps il a refusé de graver des CD et d’imprimer ses œuvres sur papier, étant un adepte du principe d’impermanence et méfiant envers tout ce qui est commercial. Malgré tout il vient d'autoéditer le florilège de toute en vie et dans tous les syles : https://www.amazon.fr/Petit-Prince-Mots-dit/dp/B0BFVZGNYM et d'écrire des chansons pour 3 CD d'Ophélie Morival (puis pour d'autres voix amies) : https://www.youtube.com/watch?v=Q0bvWkljrlw.
Si vous ne retenez qu’une chose de lui, c’est que c’est une âme partageuse et disponible.
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