Laurent Gerra appelle Facebook, Tweeter et autre Instagram des réseaux de cas sociaux.
Je ne puis que confirmer en constatant que les mêmes canulars stupides y circulent depuis une époque antérieure à ces réseaux sociaux. L’humain ne sait plus que relayer des alertes factices, de l’infox sentant le roussi ou la contrefaçon. 99% de ce qui circule sur ces réseaux ne manifestent qu’une seule réalité : les hommes du XXIème siècle ne savent plus penser par eux-mêmes.
Tout cela me ramène à mes cours de philosophie de terminale. Notre professeur (pas encore professeure) s’était mise dans la tête qu’elle parviendrait à nous apprendre à penser par nous-même (elle n’était pas férue de science-fiction, soyez rassurés). SI nous lui avions « sorti » l’un de ces « messages » circulant sur les réseaux du net, elle se serait écriée : « Ouvrez vite les fenêtres, votre naïveté me fait étouffer » ou encore « Quand cesserez-vous de m’envoyer à la figure vos balançoires en guimauve ? ». Elle nous invitait à débusquer la vérité, la réalité des choses, avec un fusil à tirer dans les coins. La méthode préconisée renvoyait à Platon : tout décortiquer comme on décortique un poulet ou un lapin, en respectant les articulations naturelles pour comprendre leur fonctionnement et élaborer notre propre « montage » logique de la problématique sans rien forcer artificiellement. Ensuite il fallait suivre le conseil de Nietzsche et ruminer la question longuement en se demandant : « Par où est-ce que ça mord ? » ? Où suis-je rejoint et touché en profondeur ici et maintenant par le nerf de cette problématique ?
Philosopher se révèlerait comme un art plus proche de la cuisine que de la rhétorique. Tout l’inverse du copier-coller ambiant. Telle une antidote à la tentation de l’art-peu près de nos réseaux finalement ni sociaux ni spéciaux, vu que tout le monde se fond dans leur moule en guimauve préformatée.
Né d'un père photographe et musicien et d'une mère poètesse, Jean-Marie Audrain s'est mis à écrire des poèmes et des chansons dès qu'il sut aligner 3 mots sur un buvard puis trois accords sur un instrument (piano ou guitare). À 8 ans, il rentre au Conservatoire pour étoffer sa formation musicale.
Après un bac littéraire, Jean-Marie suit un double cursus de musicologie et de philosophie à la Sorbonne.
Il se met à écrire, dès cette époque, des textes qui lui valurent la réputation d’un homme doublement spirituel passant allègrement d’un genre humoristique à un genre mystique. D’ailleurs, il reçut de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) un grand diplôme d’honneur en ces deux catégories.
Dans ses sources d’inspiration, on pourrait citer La Fontaine, Brassens et Devos.
Lors de la naissance du net, il se prit à aimer relever les défis avec le site Fulgures : il s’agissait de créer et publier au quotidien un texte sur un thème imposé, extrêmement limité en nombre de caractères. Par la suite il participa à quelques concours, souvent internationaux, et fut élu Grand Auteur par les plumes du site WorldWordWoo ! .
Il aime également tous les partenariats, composant des musiques sur des textes d’amis ou des paroles sur des musiques orphelines. Ses œuvres se déclinent sur une douzaine de blogs répartis par thème : poésie, philosophie, humour, spiritualité…sans oublier les Ebulitions de Jeanmarime (son nom de plume). Un autre pseudo donna le nom à son blog de poésies illustrées : http://jm-petit-prince.over-blog.com/
Pendant longtemps il a refusé de graver des CD et d’imprimer ses œuvres sur papier, étant un adepte du principe d’impermanence et méfiant envers tout ce qui est commercial. Malgré tout il vient d'autoéditer le florilège de toute en vie et dans tous les syles : https://www.amazon.fr/Petit-Prince-Mots-dit/dp/B0BFVZGNYM et d'écrire des chansons pour 3 CD d'Ophélie Morival (puis pour d'autres voix amies) : https://www.youtube.com/watch?v=Q0bvWkljrlw.
Si vous ne retenez qu’une chose de lui, c’est que c’est une âme partageuse et disponible.
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