Le temps qui passe
a effacé mes vingt ans;
il a buriné mon visage
effacé ma jeunesse
Le temps qui passe
le fait de plus en plus vite.
Les années s’égrènent
et les souvenirs s’amassent
Le temps qui passe
a effacé mes vingt ans
Il a buriné mon visage
effacé ma jeunesse
Quand je me retourne
je vois ma vie qui défile
comme dans un film
dont la vitesse accélère.
Mes espoirs éteints,
mes illusions disparues,
la maladie à ma porte
et la vieillesse qui s’annonce.
Le temps qui passe
a effacé mes vingt ans
ll a buriné mon visage
effacé ma jeunesse.
Pourtant,j’a encore du chemin.
Mon voyage n’est pas terminé
j’ai encore des choses à tenter
et un peu de temps devant moi
Je me dis souvent
qu’on en perd beaucoup
à s’en faire pour des peccadilles
alors que le temps n’en a cure.
La jeunesse est faite de projets,
tout semble beau
tout semble possible
l’inaccessible n’existe pas..
le temps vous l’apprend pourtant
il vous place ses limites
et parfois, non content de vous transformer
il peut vous imposer des douleurs
Il est parfois une épreuve
qui vous montre souvent
que vivre n’est pas toujours
joie et félicité.
L’amour souvent est mis à l’épreuve
au fil des années qui s’écoulent
avec la maladie qui arrive
et son lot de souffrances.
Alors, parfois je m’arrête et m’assois
oublie le temps qui passe
et regarde au loin vers l’horizon
l’avenir qui me reste à vivre
Eric de la Brume
Octobre 2015
Bonjour ! Je viens de découvrir vos deux poèmes,
“Le temps qui passe”,
“Les cheveux blancs”,
Tout est bien vu, bien décrit, avec vos jolis mots. Merci.
Simone Gibert
Que j’aime ce texte qui me parle, j’aurais dû lui écrire d’ailleurs
comme vous avez raison, on dis toujours on a le temps on a le temps
et puis quand on écrit ce genre de mot le temps est déjà bien passé
Magnifique texte très nostalgique qui me fait réfléchir
Bravo Éric vraiment..
Anne