J’avais reçu comme un flyer
D’une certaine amie d’ami
Pour aller me faire voir ailleurs
En car à Lourdes pour être précis.
Je me suis, sans être averti,
Retrouvé comme prisonnier
D’une belle inconnue fratrie
Venue d’Afrique pour la nommer.
Si toutes sont là pour Marie
Toutes se rient de Jean-Marie
Et l’afro beat tue le latin
Seriné du soir au matin.
A peine le car sur le pavé
Un père béninois au micro
Lance aux pèlerins son Mille Avés
Chacun sachant y faire écho.
Chacun devait en cracher cent
Très vite et sur ton guttural
Mais inaudible vu l’accent
J’en ai ouï 5000 au total.
Si toutes sont là pour Marie
Toutes se rient de Jean-Marie
Et l’afro beat tue le latin
Seriné du soir au matin.
Tout un grand autocar en transe
Où dormir était interdit
Car le diable tente sa chance
De nous faire taire à ce qu’on dit.
Restant honnête avec moi-même
Je n’ai rien scandé au micro
Et sur moi tomba l’anathème
De la mauvaise couleur de peau.
Si toutes sont là pour Marie
Toutes se rient de Jean-Marie
Et l’afro beat tue le latin
Seriné du soir au matin.
D’où ces trois jours de pèlerinage
Plongé dans les humiliations
Car trop blanc ou bien trop hors d’âge
Cible idéale des vexations.
Pensé à sainte Bernadette
Disant au carmel de Nevers
Autant d’humiliation, en fait
Crée l’humilité pour tout frère.
Si toutes sont là pour Marie
Toutes se rient de Jean-Marie
Et l’afro beat tue le latin
Seriné du soir au matin.
Par bonheur, jamais de hasard
Quelques femmes faisaient exception
Yolande voisine de car
Et un trio damant le pion.
Les grâces sont rétroactives
Au-delà de grotte et de source
Pour que l’espérance en nous vive
L’Esprit continuera sa course.
Si toutes sont là pour Marie
Toutes se rient de Jean-Marie
Et l’afro beat tue le latin
Seriné du soir au matin.
Chanson photos et reportage
Des croyants en remue-ménage
Rien ne sauve les apparences
Où est-il leur esprit d’enfance ?
Grace à Jésus pour ce flyer
D’une certaine amie d’ami
Pour aller me faire voir ailleurs
A Lourdes car tout est béni.
Si toutes sont là pour Marie
Toutes se rient de Jean-Marie
Et l’afro beat tue le latin
Seriné du soir au matin.
Si toutes sont là pour Marie
Toutes se rient de Jean-Marie
Et l’afro beat tue le latin
Seriné du soir au matin.
C’est bien de mettre des mots sur ses maux. Ça fait du bien au cœur et ça soulage l’âme…Même si ça fait mal, c’est malheureusement ainsi que l’être humain est fait et rien ne pourra le changer…c’est vrai qu’à force de prendre sur soi, la coupe déborde et c’est le corps et le cœur qui parlent. J’espère simplement que tu as pu quand même te concentrer sur les motifs de ton pèlerinage et envoyer toutes tes prières, tout tes souhaits et tes pensées vers les cieux et ceux que tu aimes.