Faut-il que l’on pleure toujours cette absence en nous-même
dans la marche du monde – et le monde c’est un tout
un rien que l’on n’imagine pas vraiment
un mal qui nous envahi – un bienfait qui nous ouvre.
je suis le monde et je suis le souffle d’une vie –
une vie de pas grand chose, mais quand même réelle
de la manière que j’existe – est-ce que j’existe pour elle?
Pour elle que j’aime mal comme un bon à rien
Sinon bon qu’à aimer – j’ai un bon pour Aimer!
un ticket de la chance d’une amoureuse mystère.
je le saisis, je le laisse s’envoler – je la séduit sans doute
je me demande ce qui leur plait dans cette plaie – ma Faille!
instrument de lumière d’encre au cœur des rendez-vous solaire –
sorte de maelstrom douloureux le reste du temps que je perds.
Seul compte le combat ! je dois garder cette trajectoire –
me défaire de l’amour, de la haine, de la peur;
Force et esprit en bandoulière, faire de mon fardeau un fagot,
De mes friperies une couche pour demain.
Je dormais dehors il n’y a pas longtemps, seul, sale, invendu
parmi le peuple des herbes et des ruelles de l’oubli,
Où l’on rencontre la mort, la folie, la terreur des hommes forts.
C’est mon parcours qu’elles lisent ou idéalisent dans mes yeux
Mes yeux toujours ouvert pour ne pas rêver trop longtemps.
Parfois mes paupières battent le rythme des ailes du papillon
Elle dira la rombière il ne faut pas papillonner gare aux fils
Et puis tu ne dois pas faire sourire les filles
Et puis tu ne dois pas tu n’as pas le droit à l’amour
Cette sentence médicale qui me revient toujours
Moi ! mieux que personne peux parler de l’amour, car je le regarde comme un étranger.
Et “nul n’est prophète en son pays” dit l’adage
Je suis la prophétie de l’amour je suis le brin d’herbe du poète
La plume de la couette, la rêverie des corps nus et rompus de sexe
Je suis tout l’amour du monde, je suis le monde et le monde de l’amour.
Chaque jour je me souviens que c’est comme ça que nous sommes faits,
Nous les amoureux qui composons à deux la chanson de la vie de l’espoir de l’envie.
Merci pour ce partage où la méditation s’exprime sans hésitation !
bel écrit, oui la faille pour que l’on,puisse s’engouvrer..;
Très ému par votre texte Olivier… C’est un mélange de paix, d’amour, de peur, de pleurs, de joie, de fête, de douleurs, et de tout ces sentiments qui font votre vie et ce beau texte qui ne peut laisser insensible le lecteur.
Merci de partager ces moments avec nous Olivier, c’est courageux, c’est émouvant, c’est tellement imagé et rempli de clichés, c’est tout à votre honneur et je suis heureux de vous lire.
Restez comme vous êtes et continuez votre chemin, votre parcours avec le guide de votre main sur le papier.