Elle avait ce sourire
Exprimant le bonheur
Elle, qui faisait fleurir
L’espoir dans tous les cœurs
Elle sourit à l’ange
Venu lui chuchoter
Que ce n’est pas un songe
Que c’est la vérité
Le paradis l’attend
Cette immense héroïne
Jouissant depuis longtemps
De la bonté divine
Elle faisait partie
De cette race pure
Celle qui s’est bâti
La renommée qui dure
Ma mère est dans les cieux
Et pour l’éternité
L’invitée du Bon Dieu
Car elle l’a mérité
Le fossoyeur affirme
Que la terre qu’il creuse
Pour ce corps sans âme
Semble être heureuse
Elle est tellement tendre
Et se laisse piocher
Qu’il lui semble comprendre
Que c’est l’ange qu’elle cherchait
Elle vient s’allonger
En ce vingt-cinq mai
Près de ses protégés
Qu’elle a toujours aimés
Son époux et son fils
Qu’elle voulait rejoindre
Afin qu’elle puisse
Auprès d’eux s’éteindre
Le Seigneur a permis
Que son vœu se réalise
Dors ma douce amie
En paix et sans hantise
Que ta mère repose en paix Brahim ! Comme tu l’écris si bien dans cette jolie poésie, elle le mérite.
Elle vient s’allonger
En ce vingt-cinq mai
Près de ses protégés
Qu’elle a toujours aimés