“Mes mains, disait-elle, ont le don de la vie,
Et je porte conseil au femmes dans le mal.
Mon sourire s’abreuve en un fleuve amical
Que je bois d’un trait jusqu’à l’amère lie.”
Je ne connaissais pas avant cette sortie
Celle dont j’ai cité le discours si moral ;
Elle avait un humour fou comme un carnaval
Avec, de temps en temps, la pique de l’ortie.
La fête nous grisait de vapeurs éthyliques
Et posaient sur nos mots les flous accents bachiques
Que flutaient lentement nos bouches et nos corps.
Mais était-ce l’alcool bu dans la rêverie
Qui égayait mon sang proche de l’euphorie ?
Ou ses yeux grand ouverts me tenant sous leurs sorts ?
Ce sonnet est riche en thèmes et techniques poétiques. Le poète ici peint avec sourire et douleur l’amour qui l’a envoûté. La poésie n’est pas l’allié de la prose ! Elles ont toutes deux pour mère la Littérature, mais chacune vit attachée à son foyer ! Merci , mon cher Guillaume, pour avoir compris cette importante différence.