L’accoucheuse – Guillaume Aatira

“Mes mains, disait-elle, ont le don de la vie,

Et je porte conseil au femmes dans le mal.

Mon sourire s’abreuve en un fleuve amical

Que je bois d’un trait jusqu’à l’amère lie.”

 

Je ne connaissais pas avant cette sortie

Celle dont j’ai cité le discours si moral ;

Elle avait un humour fou comme un carnaval

Avec, de temps en temps, la pique de l’ortie.

 

La fête nous grisait de vapeurs éthyliques

Et posaient sur nos mots les flous accents bachiques

Que flutaient lentement nos bouches et nos corps.

 

Mais était-ce l’alcool bu dans la rêverie

Qui égayait mon sang proche de l’euphorie ?

Ou ses yeux grand ouverts me tenant sous leurs sorts ?

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1 Commentaire
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Michel Leutcha
Membre
14 septembre 2021 14 h 53 min

Ce sonnet est riche en thèmes et techniques poétiques. Le poète ici peint avec sourire et douleur l’amour qui l’a envoûté. La poésie n’est pas l’allié de la prose ! Elles ont toutes deux pour mère la Littérature, mais chacune vit attachée à son foyer ! Merci , mon cher Guillaume, pour avoir compris cette importante différence.