Vouloir tout posséder, penser tout conquérir,
Des soleils de glace aux miroirs du passé
Rien ne dure, rien ne subsiste dans le souvenir
Sur les routes hasards, ne plus se retourner
De conquêtes erreur en défaites bonheur
Va et cherche le sens des vertus oubliées.
Balayée par les vents aux bourrasques terreur,
Son départ est une absence aux ailes de pluie,
L’existence se meurt, insipide malheur.
Au grand soir de sa nuit, l’infiniment petit
Avenir sans demain d’un sentier sans chemin
Se perd, dans l’horizon des espoirs qui s’enfuient
Les regrets les rejets sont larmes de chagrin,
Dans l’évanescence des futurs irréels,
Ils s’invitent à l’étal cruel des destins.
Vagabond démuni, orphelin éternel
Au son du silence, ses sanglots murmuraient.
Sur qui, pour quoi ? Sur tout, pour rien, sur lui pour elle.
Sa quête du Graal est immortel jamais,
Elle s’en est allée pour la terre des songes,
Elle dort au pays des anges. Il l’aimait.
Vacuité, ta vie est un vide mensonge !
Arnaud Mattei,
le 03 Décembre 2021
©2021 tous droits réservés
Partager la publication "La vie est un vide mensonge – Arnaud Mattei"

Les poèmes sont cent, ils sont mille, ils sont uniques. Ils sont de toutes les cultures, de toutes les civilisations. Ils sont odes, ils sont sonnets, ils sont ballades. Ils sont vers, ils sont rimes, ils sont proses. Ils sont le moi, ils sont l’émoi. Ils chantent l’amour, ils disent nos peines, ils décrivent nos joies. Ils ont la force de nos certitudes, ils accompagnent nos doutes. Ils sont ceux de l’enfance, ils traversent le temps, car ils sont le temps. Ils ont la pudeur de la plume, la force d’un battement d’ailes. Ils sont ceux qui restent, ils prennent la couleur de l’encre sur le papier, sombres clairs, multicolores.
Alors ces quelques mots pour la souffrance de les écrire, pour le bonheur de les dire, pour la joie de les partager.
Des quelques poésies de mon adolescence retrouvées dans un cahier aux pages jaunies, d’un diplôme jadis gagné à un concours à mes presque soixante ans, il se sera passé un long moment de silence, une absence que le vide du temps ne saurait combler. Je crois avoir fait de ma vie, une vie simple et belle avec ceux que j’aime. Pendant ces quelques décennies, les mots sont restés au plus profond de moi.
Aurai-je la force de les dire, saurai-je être persévérant pour les écrire ? Et vous, les écouterez-vous ? Peut-être aujourd’hui, peut-être demain, peut-être maintenant, qui sait….
Lire la suite du même auteur :
Nombre de Vues : 0
N’était-il pas écrit que toute vie est comme l’herbe, comme la fleur des champs?
Vanité plutôt que vacuité. Vanité des vanités. Tout n’est que vanité disait l’Ecclésiaste !
Arnaud ,la quête du Graal, objectif difficile à atteindre bonne semaine Colette
Quel beau texte débordant de tristesse…