Point n’est besoin de collaborateurs,
Ils sont là les zélotes dénonciateurs !
Tour à tour vils, couards et menteurs,
Spectres de malheur et sans saveur ,
D’une voix suave de larves maléfiques,
Menez vos sabbats avec les stryges ,
Vos paroles sont nausées et vertiges,
Vos propos, malin délétère satanique !
Ectoplasmes insipides et hypocrites ,
Le lynchage est l’arme des parasites !
Le fruit d’or au jardin des Hespérides
Se flétrit. La réalité est-elle fongicide
Traitements des maux ou tourments ?
Gaussez-vous, souriez, jubilez, profitez,
Viendra un jour le temps de la vérité ,
Posé sur la vacuité de mots infamants !
Leur reine-mère de l’ombre vampirise.
Elle méprise, elle coalise, elle divise !
Sûre d’elle, elle manipule, elle accuse,
Elle dénonce, elle enfonce, elle récuse !
Dans son monde d’insectes, elle règne,
Fléau pour ces soumis qu’elle dédaigne.
Le sophisme de ta ruse est persuasion,
Il domine les crédules sans exception !
Ton pouvoir de douairière est éphémère,
Il s’illusionne à la galerie des chimères.
L’inquisition à charge est un réquisitoire,
De procureurs s’enivrant de leur gloire.
Prend garde à demain, marâtre de fiel,
L’emprise du venin n’est pas éternelle !
Si ta langue bifide est fourche vénéfice,
Son antidote est l’innocence salvatrice !
Arnaud Mattei, le 31 Mai 2021
©2021 tous droits réservés

Les poèmes sont cent, ils sont mille, ils sont uniques. Ils sont de toutes les cultures, de toutes les civilisations. Ils sont odes, ils sont sonnets, ils sont ballades. Ils sont vers, ils sont rimes, ils sont proses. Ils sont le moi, ils sont l’émoi. Ils chantent l’amour, ils disent nos peines, ils décrivent nos joies. Ils ont la force de nos certitudes, ils accompagnent nos doutes. Ils sont ceux de l’enfance, ils traversent le temps, car ils sont le temps. Ils ont la pudeur de la plume, la force d’un battement d’ailes. Ils sont ceux qui restent, ils prennent la couleur de l’encre sur le papier, sombres clairs, multicolores.
Alors ces quelques mots pour la souffrance de les écrire, pour le bonheur de les dire, pour la joie de les partager.
Des quelques poésies de mon adolescence retrouvées dans un cahier aux pages jaunies, d’un diplôme jadis gagné à un concours à mes presque soixante ans, il se sera passé un long moment de silence, une absence que le vide du temps ne saurait combler. Je crois avoir fait de ma vie, une vie simple et belle avec ceux que j’aime. Pendant ces quelques décennies, les mots sont restés au plus profond de moi.
Aurai-je la force de les dire, saurai-je être persévérant pour les écrire ? Et vous, les écouterez-vous ? Peut-être aujourd’hui, peut-être demain, peut-être maintenant, qui sait….
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Vengeur… et salutaire ! Merci et bravo.
Cest tellement vrai… malheureusement !