Jolis coquelicots – Véronique Monsigny

JOLIS COQUELICOTS – de Véronique Monsigny

 

C’est comme cet arbre qui

Explosant mille fleurs

Sème un parfum exquis

Et soudain tombe en pleurs

 

C’est comme ce beau soleil

Qui filtre à la fenêtre

Au matin me réveille

Avant de disparaître

 

C’est comme un grand bonheur

A peine entre aperçu

Qui fait s’ouvrir nos cœurs

Et les laisse déçus

 

C’est cette goutte d’eau

Qui caresse une rose

Au soir d’un jour trop chaud

Mais qui jamais n’arrose

 

Nos espoirs avortés

Enfants de nos chimères

Sont des nativités

Hantant nos cœurs de mères

coquelicots

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Véronique Monsigny

Véronique Monsigny (204)

J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 60 ans. Ce n'est pas moi qui les ai cherchés, ils se sont imposés à moi comme une bouffée d'air pur au moment de la retraite. Enfin laisser parler les mots qui dorment en moi !
J'ai lu Victor Hugo et Lamartine à l'adolescence, puis Aragon et Baudelaire un peu plus tard. Brassens a bercé mon enfance. Ils m'ont appris à rimer en alexandrins.
Le virus était en moi. Il y a sommeillé le temps de travailler, d'élever mes enfants, de taire mes maux pour mieux m'occuper de ceux des autres.
Et voilà le flot de mes rimes sur lesquels je navigue aujourd'hui, au gré des jours bons ou moins bons. Ils me bercent, ils m'apaisent... je vous en offre l'écume du jour.

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2 Commentaires
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Eric de La Brume
Membre
28 juin 2018 10 h 48 min

Très joli texte, bravo!, mais mélancolique, c’est un peu comme la vie. Le bonheur ne dure pas toujours moins longtemps que ce qui fait nos désillusions, mais comme tout ce qui plaît, on trouve ça naturel et on ne s’aperçoit pas du bonheur qu’il donne et le temps semble passer plus vite et semble plus éphémère. C’est pourquoi, il faut le prendre en vol et prendre son temps pour le regarder.

Brahim Boumedien
Membre
13 décembre 2015 20 h 54 min

L’espoir reste permis, chère amie,les beaux jours reviendront, les rêves se réaliseront et nul n’est condamné à pousser éternellement le rocher de Sisyphe !