À côté de moi et sur le lit d’une maudite anxiété, une tasse de thé qui a refroidi, avant d’être bu … Par l’oubli.
Et versé sur la noirceur de l’aperçu et les blancs du lit.
Devant moi, une scène de folie. Je fume voracement mes chimères.
Et la réalité de mes délires amers jusqu’à ce que mes cauchemars naissent de ce monstre de fumée.
Qui remonte et s’intensifie, formant une brume qui me met au défi.
Qui m’enveloppe, m’étrangle et m’étouffe…dans le silence des coins et la clameur des péchés.
La brume mutile ma plume.
Est-il utile que mes paroles soient réduites au silence?
Dois-je assumer la responsabilité de mes délires?
Je suppose que OUI.
Dans cet état actuel. Il ne sert à rien non plus de faire appel, devant le juge du brouillard.
Sous la torture de mes idées rebelles.
Quand vais-je me débarrasser de ces cauchemars?
Un crime inconnu. L’affaire sera close le matin et le reste de la délibération sera répété cette nuit
Sur un morceau de brume
Mon angoisse a flotté
Faisant une couche d’écume
Mêlée d’impuretés
Mélangée d’amertume
En pleine obscurité
Comme l’absence qui je fume.
D’une cigarette jetée
Qui fait brûler ma plume
Sur une tache de thé
Renversé qui parfume
L’insomnie redoutée
Au-dessus du porte-plume
Qui perd sa volonté.
Elle la met sur l’enclume
De la méchanceté
Au-dessous de l’abîme
De deux marteaux dentés.
Très plaisant à lire
merci