Déposer ses états d’âme
Sur des palettes au bout d’un trottoir
Là, où la déspé épouse la 8,6
Là où le ciel devient indécent.
Avec les graffitis, tout est permis
Un chocolat épouse un café au lait
Le Marquis de Sade partouze avec la cigale
Sous l’œil d’un Chesterfield bien avachi.
Les rêves sont échoués aux pieds des palissades
Les rires fleurissent sous les réverbères
Entre un rodéo de voiture
Et un bédo qui sent bon le Maroc.
L’art naît entre un rap et un dérapage.
Entre un slam et un mafé poulet
Avec un Africain poète comme jamais
Qu’on appelle Monsieur le Président…
Dans ces cités arc en ciel parfois
Poussent des fleurs de Bitume
Qui naissent à l’ombre des murs
Où l’espoir et l’inspiration prennent racine.
Dans ses banlieues un voyage vous attend
Le rêve est offert, sans contrôleur.
Tout autours, le monde devient fou
Et pourtant, Ici vous serez en sécurité.
Le verbe oser et espérer
Se conjugue à tous les temps.
Tu espères et moi j’ose.
Nous osons en espérant.
Entre un slam et un mafé poulet , Avec un Africain poète comme jamais
D’origine sénégalaise cette phrase me fais mourir de rire, Jadore
Tu vas avoir le ticket auprès de la famille Bedos avec un tel poème ! Chat peau…
Toujours au cœur du sujet avec des sujets qui touchent le cœur. J”aime ta façon d’écrire ma chère Anne.
santé :D !
Merci pour ce partage plein de réalisme ! Osons et espérons, comme tu le dis si bien ! Merci, Anne !