Bonjour les poètes et poétesses, c’est à vous de jouer !
C’est un pur jeu poétique auquel je me suis livré et je vous invite à faire de même. J’ai récupéré la liste des 150 mots les plus utilisés dans tous mes poèmes publiés (voir le fichier joint). Et je me suis amusé à écrire le poème le plus court possible en utilisant chacun de ses mots, l’un après l’autre, dans l’ordre de la liste (qui est celle de leur nombre d’occurrences). Le résultat est ci-dessous.
Je vous livre déjà en commentaire un deuxième essai fait par un autre auteur. Consignes
- utiliser chacun des 150 mots dans l’ordre de la liste et une seule fois
- utiliser le moins possible d’autres mots et en tout cas aucun mot de même racine
- utiliser le mot tel quel mais sinon, dans un minimum de cas, vous êtes autorisé à utiliser des formes dérivées des mots imposés (féminin, pluriel, conjugaison, etc.)., notamment quand il s’agit d’un verbe
À vous de jouer !
PS: mon texte ci-dessous fait 350 mots (comptage Word) ce qui veut dire que j’ai ajouté 200 mots à la liste ! Chaque mot de la liste est en gras avec un lien qui renvoie aux poèmes Amavero utilisant ce mot, cela peut vous donner des idées !
le temps est à l’œuvre dans les cœurs les jours du monde éclairent les mots du ciel la lumière de tes yeux crée du vent dans la nuit
l’amour est un rêve où les mains de la terre attrapent des couleurs le sourire dessine un soleil dans les nuages et des ombres dans le paysage de la beauté les chemins des oiseaux comme ceux des enfants révèlent entre les arbres longs le silence du souffle
rempli de sens et de musique le souvenir du corps un soir où se forme la pluie oublie le sable où l’on respirait le bruit du bonheur
sans pensée et sans peur la lune est triste où est la joie de la nature où sont ses secrets ses pleurs recouvrent les portes de la peau qui frémit d’envie la joue rougit à l’horizon la pierre de brume ouvre un désir d’espace dans le rythme du chant le vide résonnera sur les murs et l’herbe cherchera son destin dans l’univers infini
il faut hisser la voile lancer les notes du savoir croiser les doigts donner de la voix pour exister comme des fleurs d’éternité
il faut rire la voie de la vérité est en marche les gestes du marin sur la plage peuplent un désert de cris où l’esprit cherche sa place
l’invisible maison au calme enferme dans l’attente sa peine et ses objets pleins de poésies
le visage du présent est une tombe dans la grâce de l‘instant de poussière il faut regarder l’océan illustre la montagne lourde de sentiments et sa vie de nostalgie rose sang
il faut partir avec la force du bateau imaginer ses pieds sur la route des soupirs et des vagues que rien n’arrête pas même le futur
Il faut parler des sons et des faces de l’automne qui viendra sans histoire dans tes cheveux comme une larme et tu cherches une heure au hasard de l’horloge une âme fière dans le manteau de ta mère une ronde sombre dans l’écume la chaleur d’une folie sans odeur la douceur du bleu dans les grains de l’harmonie et l’espoir dans les feuilles et les frondaisons où se cachent les étoiles perdues