A l’image du marin, allant de port en port,
Et prenant l’égérie, à chaque fois à bord,
Dans l’espoir de trouver cet éden enchanteur
Je suis comme les grecs qui en avaient plusieurs.
Les muses de ma vie, se comptent par dizaines,
Elles commencent par l’Ange et vont jusqu’à la Reine
Je les aime bien toutes et toutes sont très belles
Celles qui sont très proches et celles plus lointaines
Plusieurs muses, à mon arc, tel est mon privilège
Ainsi suis-je armé contre les sortilèges
Blondes, brunes, rousses et parfois rouquines,
Elles sont toutes adorables lorsqu’elles se taquinent.
De celle qui a deux ans, à celle qui a mon âge,
De celle qui m’a vu naître et donc la plus sage
A celle qui m’accompagne, qui partage ma vie,
Toutes sont merveilleuses et m’inspirent à l’envi.
Un huit mars c’est si peu : l’année leur appartient
Elles, passant la vie, à donner du soutien
A tous ces malheureux, durant les douze mois,
Méritent reconnaissance toujours et mille fois.
Veillant sur mes poèmes dont elles sont les abeilles,
Elles vont, d’un mot à l’autre, butinant à merveille
Le suc que mes écrits transformeront en miel
Dieu ! Protégez mes muses, vous qui êtes au ciel !