Mes jours comme mes nuits, si sombres, cauchemardesques,
Mes nuits comme mes jours, insomniaques, angoissantes.
Ma peine telle une traîne, accrocheuse, encombrante,
Et je traîne ma peine lourde d’une vie pittoresque,
De mon lit au fauteuil, sans passions, sans frissons,
Et du fauteuil au lit, fatigué, mollasson.
Qu’est devenue ma vie, inutile, sans amour,
Ma vie devenue vide, et mon âme démunie.
Et d’une fenêtre à l’autre à guetter ton retour,
Un être à sa fenêtre, au regard désuni.
J’attends depuis des jours, des mois, je ne sais plus,
Et des jours à attendre, c’est trop long, bien trop long.
Tu ne reviendras plus, c’est écrit, j’ai bien lu,
Je sombre dans cet abîme et le trou est profond.
Mes jambes ne me portent plus, ma poitrine me serre,
Pourrai-je me sortir de cette vie de misère.
Moi qui riais si fort, qui dansais, qui chantais,
Ma flamme s’est éteinte pour toujours, mais qui sait.
Sortir de cette étreinte, du cauchemar quotidien,
Ne pas finir battu, fuir cette vie de chien.
Rebondir dans ce monde, retrouver le chemin
Qui me mènera loin des épreuves du destin.
Je ne t’aimerai plus, c’est fini, bien fini,
Ne te regretterai plus, c’est tout autant fini.
Et dans les yeux de l’autre, cette fois ci pour la vie,
Je referai ma route pleine d’espoir et d’envies.
Mes
La paix ne revient que quand l’on n’attend plus rien de personne. Joli poème très poignant.
la lumière est toujours au bout du chemin