Dépres’spoir – Alain Salvador

Mes jours comme mes nuits, si sombres, cauchemardesques,

Mes nuits comme mes jours, insomniaques, angoissantes.

Ma peine telle une traîne, accrocheuse, encombrante,

Et je traîne ma peine lourde d’une vie pittoresque,

De mon lit au fauteuil, sans passions, sans frissons,

Et du fauteuil au lit, fatigué, mollasson.

 

Qu’est devenue ma vie, inutile, sans amour,

Ma vie devenue vide, et mon âme démunie.

Et d’une fenêtre à l’autre à guetter ton retour,

Un être à sa fenêtre, au regard désuni.

 

J’attends depuis des jours, des mois, je ne sais plus,

Et des jours à attendre, c’est trop long, bien trop long.

Tu ne reviendras plus, c’est écrit, j’ai bien lu,

Je sombre dans cet abîme et le trou est profond.

 

 

Mes jambes ne me portent plus, ma poitrine me serre,

Pourrai-je me sortir de cette vie de misère.

Moi qui riais si fort, qui dansais, qui chantais,

Ma flamme s’est éteinte pour toujours, mais qui sait.

 

Sortir de cette étreinte, du cauchemar quotidien,

Ne pas finir battu, fuir cette vie de chien.

Rebondir dans ce monde, retrouver le chemin

Qui me mènera loin des épreuves du destin.

 

Je ne t’aimerai plus, c’est fini, bien fini,

Ne te regretterai plus, c’est tout autant fini.

Et dans les yeux de l’autre, cette fois ci pour la vie,

Je referai ma route pleine d’espoir et d’envies.

 

 

Mes

Alain Salvador

Alain Salvador (387)

Je suis né en 1956, et ai toujours eu le goût pour l’écriture.
Cependant je n’ai fait aucunes études , ni de lettres ou autre chose de bien gratifiant.
Je n’ai qu’un CAP de mécanique en poche et ma vie passée en usine , ma famille avec mes trois enfants, font que depuis ma retraite, j’ai repris du temps pour me consacrer aux mots.
On pourrait dire de moi que je suis plutôt un autodidacte.
Les quelques personnes à qui je fais lire mes textes me disent que j’ai une facilité d’écriture.
A ceux-là je leur réponds: ”ce n’est pas toujours aussi facile qu’il y paraît… ” Et pour l’orthographe, et bien je révise les règles…Il n’est jamais trop tard si l’on veut entreprendre quelque chose dans sa vie.

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4 Commentaires
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Jean-Marie Audrain
Membre
8 octobre 2020 10 h 21 min

La paix ne revient que quand l’on n’attend plus rien de personne. Joli poème très poignant.

Colette Guinard
7 octobre 2020 21 h 58 min

la lumière est toujours au bout du chemin