Dans la ville de tonnerre et de bruit
D’où même le moineau s’est enfui
Les hommes se bouchent les oreilles
Avec de sonores appareils
Aujourd’hui est une rave partie
Où nul n’entend plus ce qu’on dit
Qu’importe les mots porteurs de sens
Pourvu que l’on soit dans la danse
La danse du grand sorcier Wi-Fi
Mène à l’extase et sacrifie
La curiosité de l’enfance
Sur l’autel de l’indifférence
Sous la futaie biches aux abois
Croisement de voies, croisement de bois
Se retrouvent ceux dont le choix
Est de retrouver d’autres joies
Véronique Monsigny,
Octobre 2023
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J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 60 ans. Ce n'est pas moi qui les ai cherchés, ils se sont imposés à moi comme une bouffée d'air pur au moment de la retraite. Enfin laisser parler les mots qui dorment en moi !
J'ai lu Victor Hugo et Lamartine à l'adolescence, puis Aragon et Baudelaire un peu plus tard. Brassens a bercé mon enfance. Ils m'ont appris à rimer en alexandrins.
Le virus était en moi. Il y a sommeillé le temps de travailler, d'élever mes enfants, de taire mes maux pour mieux m'occuper de ceux des autres.
Et voilà le flot de mes rimes sur lesquels je navigue aujourd'hui, au gré des jours bons ou moins bons. Ils me bercent, ils m'apaisent... je vous en offre l'écume du jour.
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“D’autres endroits”, dis-tu, Véro ? J’avoue perdre la boussole ! Merci, chère amie pour la contribution à l’orientation...