Beaucoup de conversations
L’oiseau qui m’apprend
à défendre son auge
l’araignée à se faufiler
et un autre oiseau
qui patiemment couve une idée
Tous les jours c’est un apprentissage
de gourmand
Et les nuages comme
des vitraux prennent la lumière
c’est le soleil qui pose sa main
quand j’écris – le matin
Et me fait bailler aux corneilles
Je m’endors parfois en écoutant
la plume gratter la feuille
C’est tout un tas de conversations
où se mêlent le merle et le moteur
d’une voiture comme un avertisseur
Et puis il y a des couleurs
de dressing dans les ombres et sur la route
de l’art éphémère qui sourit presque fait main
C’est toujours une conversation
Où je retrouve mes amis
De l’autre côté du miroir
Amis! je reste un moment sur le muret
Et j’écoute le soir doucement se préparer pour le dîner
Des dormeurs.
Joli cliché de mots qui demandent un peu plus d’air pour rendre la lecture plus respirable !