Encore quelques heures et lundi sera fini.
Les autres jours passeront, tous semblables à celui-ci.
Ce soir, tout est calme dans la rue. Pas un seul bruit.
Ce soir, je pense à ce qu’est devenue ma vie.
De plus en plus souvent, vers moi, des vagues arrivent.
Au début, je parvenais à les éviter.
Bon gré, mal gré, j’arrivais à les surmonter.
Mais ce soir, c’est trop dur. Je pars à la dérive.
La maison où je vis est semblable à une île.
Dans la rue, il n’y a pas beaucoup de passage.
Des voitures y passent mais comme les bateaux, au large…
Rares sont celles qui viendront débarquer sur mon île.
Avec le temps, la maison est devenue sage.
Le téléphone ne sonne plus comme auparavant
Ou alors si peu que cela en est navrant.
Même chose pour les e-mails. Se font rares les messages.
Le jardin est devenu désert lui aussi.
A part le bruit de la tondeuse de temps en temps,
Nul ne vient y jouer. Pas même mes petits-enfants.
Qu’il est bien triste ce grand jardin, seul sous la pluie !
Autour de moi, aucune nouvelle de ma famille.
Petits et grands se sont tous donnés le même mot.
Celui de l’indifférence. Un bien vilain mot
Qui fait que je suis seule, isolée sur mon île.
Texte écrit par Odile Stonham @ Tous droits réservés
de bien jolis mots, pour d”crire la solitude dans un si beau décors…
Je trouve qu’Alain est un excellent professeur et sa leçon de conjugaison le prouve : applique-la, Odile ET TU SERAS LA MEILLEURE DE LA CLASSE ! Bien toi !
“Oublie ton passé, qu’il soit simple ou composé, et participe à ton présent pour que ton futur soit plus-que-parfait.”
Une citation à méditer Odile…
Mes amitiés,
Alain