Battue par les vents elle louvoyait vers le large
ses hanches se promenaient en sable mouvant
sa sensualité chaloupait
comme une valse de Vienne.
Sur le bord de la grève, elle devinait un regard sur elle
pas n’importe lequel, ses yeux à lui !
Elle découvrait alors, l’ivresse des profondeurs
euphorie, palpable, jusque dans ses sens.
La séductrice s’était vêtue de dentelle
pour que le soleil dévoile jusqu’à son âme.
Le vent iodé venait effleurer ses lèvres
et soulever joliment, ses jolies jupons.
L’homme ressentait les émois de cette nymphe
aux plus profonds de ses cieux ;
Ils étaient éperdus d’envies crépusculaires
jusque dans ses pensées humides.
L’amoureux, désirait enfermer ses envies sous clés
il ferait de ses courbes un enclos, au bon gré de son vouloir ;
L’amour à contre courant, en délires, fait de fièvres
pour qu’elle oublie jusqu’à Neptune lui même.
Son amour sera redoutable, porter en rumeur par le vent,
Il se narrera que les dieux pour son bonheur,
ne la firent belle que pour lui, car dans ses plaisirs
l’amour ne vaut rien si ce n’est pas dans ses bras de ce Dieu.
© Anne Cailloux – “Le Coeur en Chaloupe” – 16/11/2017
Bonjour Anne, j’ai trouvé très jolie la jeune femme au bord de la mer je voudrai bien la peindre m’en donné vous le droit. Je vous en remercie ? Je viens de trouver votre Nom j’irai voir plus longuement votre site
La poésie est l’art de l’écriture de mots délivrant l’émotion (roman, nouvelles, poèmes….)
Ce moment d’écriture est un joli conte poétique sous forme de poème, très narratif
j’adore ce mode
merci
Bise
Un beau texte avec une tendre sensualité à fleur de peau – ou à fleur d’eau ? – des plus rafraîchissantes dans un monde où seule la vulgarité nous est proposée comme expression de l’amour… Comme quoi la poésie n’a pas besoin de rime(s) pour exister. Bravo !