Codes des Amoureux ou l’Art d’Aimer – Sylvain Florent

🌹 Code des Amoureux ou l’Art d’Aimer

(suivi de La Récolte des sens)
par Sylvain Florent

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Deux poèmes qui se répondent comme deux battements d’un même cœur.
Le premier explore les fondations de l’amour — respect, complicité, sincérité, partage.
Le second en est la continuité, celle où la tendresse devient passion, et où les sens récoltent ce que les âmes ont semé.

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💞 Code des Amoureux ou l’Art d’Aimer

Hors l’acte, c’est un sentiment.
Qu’éprouve chaque amant.
Une manière d’être.
Un baromètre.

Une connexion d’âmes,
Tout un programme.
Échanges réciproques,
Sans équivoques.

La complicité, de donner,
Sans être monnayé.
Donner sans retenue,
Où chacun a son dû.

Où l’épanouissement se réunit,
Dans le quotidien accueilli.
Le vivre au quotidien,
Pas être des comédiens.

Le plaisir des deux,
Fait plaisir aux cieux.
Aimer les défauts de l’autre,
Comme s’ils étaient vôtres.

Ne pas s’idéaliser,
Dans cette spiritualité.
Faire des concessions,
Sans compromissions.

La communication,
Sans limitations.
Chaque jour.
Toujours.

Un amour sans crises,
Il en faut la maîtrise.
Se pardonner,
C’est le protéger.

Vous voulez ça en éternité ?
Respectez ces éventualités.
Alors votre amour,
Rimera avec toujours.

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🌺 La Récolte des sens

Dans les draps de satin,
Je la vois chaque matin,
Encore rêvant endormie,
Loin de ses insomnies.

Elle a connu la volupté,
Cette nuit à satiété.
De ses cris de plaisir,
Les murs en vont pâlir.

Songeur, il quitte sa belle,
Pour une journée plus belle.
Ces deux tourtereaux,
Regarde ! ils sont beaux !

Je ne suis pas Siffrédit,
« Je t’aime », épanouie, elle dit.
Quand je rentre le soir,
Quand la nuit vient,
Je suis au creux de ses reins.

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Deux poèmes, une seule vérité :
aimer, c’est construire — corps et âme mêlés dans la même lumière.

Pierre Barraud (1)

J’écris pour capturer les émotions simples de la vie : un regard, un silence, un sourire, parfois une absence.
Ma poésie parle d’amour, de quotidien et de ces instants vrais où le cœur précède les mots.
Je cherche moins à impressionner qu’à toucher, à dire ce que beaucoup ressentent sans toujours l’exprimer.