Clé de l’orthographe 32 – Accent sur les majuscules – Sandrine Marcelly

Clé de l’Orthographe n° 32

Quand j’étais petite, on ne voyait jamais d’accent ni de cédille sur les lettres majuscules et on nous apprenait qu’il ne fallait pas les mettre. À l’époque, dans les années 80, l’imprimerie se faisait encore avec des casses qui ne comprenaient pas cette option.

Depuis, Word est passé par-là, et tous les éditeurs exigent que les accents figurent sur les lettres majuscules. Pour ceux qui utilisent Antidote, par exemple, vous savez que cela fait partie des fautes qu’il vous signalera systématiquement.

Reste un problème, quand même : ces lettres n’existent pas sur le clavier… Pour les accents circonflexes, il suffit de faire comme avec les minuscules, jusque-là, c’est facile. Pour les autres, vous avez deux solutions.

La première : dans l’onglet « Insérer de Word », vous ouvrez la fenêtre « Symbole », puis « Autres symboles » si le caractère que vous cherchez n’est pas présélectionné par Word, et vous trouverez tout ce qu’il vous faut ;

Pour les caractères les plus courants, il existe des codes qu’il vous suffit de noter ou de mémoriser, je vous donne ceux que j’utilise le plus :

• É = Alt + 144
• È = Alt + 212
• À = Alt + 183
• Ç = Alt + 128
• œ = Alt + 0156

Déjà, si vous connaissez ceux-là, vous traiterez la quasi-totalité des cas que vous rencontrerez, en tout cas si vous écrivez en français, et vous verrez, vos éditeurs seront ravis.

Sandrine Marcelly (66)

Un bac littéraire, des études de langues et de linguistique, une vie avec des livres dans les mains… Je suis une maniaque de la langue, des mots, de l’orthographe, au point que mes deux précédents employeurs m’ont chargée l’un de corriger son site internet avant de le mettre en ligne, l’autre de contrôler toute sa communication pendant 10 ans (newsletters, catalogues, plaquette, mails importants…)Je supporte de moins en moins de trouver des fautes dans des livres, des journaux, des publications sur internet ou ailleurs. J’avais donc 2 solutions : continuer à râler dans mon coin, sport national s’il en est, ou agir. J’ai testé la première, sans grand résultat. Je suis donc devenue correctrice relectrice indépendante, pour apporter ma pierre à l’édifice de façon constructive, parce que c’est tellement plus agréable de lire un texte bien écrit, sans fautes !

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