Haïku du triduum pascal – Jean-Marie Audrain
Jésus s’est fait pain Aussi agneau immolé Devenu Lumière. A méditer sur cette musique :
Haikus
Haïkus Espace Poésie
Mots volcans – Marilyn Aubert-Chevalier
Mots volcans : – Les mots jaillissent de l’imagination Lave d’un volcan en éruption Rivière pourpre sortie du crayon – ©Tous droits réservés © Léa Rimbert
4 haikus bleus – Olivier Gatin
Il ne manque rien à l’âme que son reflet Éprouvant l’autre ainsi. Derrière la maison un ballon roule rouge imaginant qu’il joue seul. La voiture sur le bas-côté les heures respirent le vent s’engouffre dans le moteur. Ta main est tourmentée comme une souche je me repose contre.
Haïku Thérésien – Jean-Marie Audrain
On la dit petite La grande âme de Lisieux Fêtée en ce jour.
Haïku du mardi – Jean-Marie Audrain
Avec ou sans pluie Tous les mardis que Dieu fait Marcher dans les bois
De l’archer à la flèche – Lausha
Un arc rouge Ciel Courbé d’Avignon – Resserrement De l’oblongue flèche Au nombril vénusien
Roses épines – Lausha
Roses épines boisées Framboises et baies courant Entre les lichens tendres Roses épines boisées Des autels arborés Aux prières résonantes Lausha
Mongolie 8 – Frédéric Moralès
L’esprit bienveillant Du condor de Mongolie Relie ses deux serres Vénérable yack La charrette des saisons Je suis son gardien Voie Initiatique Beurre rance dans thé noir Route de la soie
Mongolie 7 – Frédéric Moralès
Silence soudain Battue par les vents la plaine Le rite la ploie
Mongolie 6 – Frédéric Moralès
Extraire l’hiver Comme le pieu du malade Ficher au printemps
Mongolie 5 – Frédéric Moralès
L’impact est puissant Le séisme et son tambour Explosent le sol
Mongolie 4 – Frédéric Morales
Yourte transe portée Agite son masque hurlant Ancêtres à l’entrée
Mongolie 3 – Frédéric Moralès
Steppe échevelée Rose de sable et des vents Sont tous invoqués
Mongolie 2 – Frédéric Moralès
Rai de lumière Qui vibre au pied de l’Altaï Couche nomade
Mongolie – Frédéric Moralès
Danse chamane Sous la porte d’un haïku Nue se faufile
Tanga éphémère – Jean-Marie Audrain
Juste après la pluie viendra ou ne viendra pas rayon éphémère sans retour de l’éternel longue mort soit au soleil.
Ongaku – Guillaume Aatira
Invisible vie ; Et les arbres font craquer Leurs écorces froides.