L’ennui, sans bruit, me fuit. La nuit, sans fruit, s’enfuit.
Elle transpire et m’aspire. Il n’y a pas pire.
J’écris ce que je crie, et il s’ensuit minuit :
Moquerie, jacquerie,… Les mots jouent les vampires !
Je crie ce que j’écris. Minuit m’offre sa suie.
La nuit, sans fruit, s’enfuit. L’ennui sans bruit me fuit
Et je respire : oui, il m’inspire !… Il y a pire.
Loufoquerie, rescrits,… Mes maux font leur empire.
L’ennui, sans fruit, me fuit. La nuit, sans bruit, s’enfuit.
Et je respire : elle m’inspire !… Il y a pire.
Écrits ? Escroquerie vous broyant en ses spires !
Inscris tout. Souscris-y. La vie devient lampyre ;
Elle transpire et m’aspire. Il n’y a pas pire
Que nuit qui, las, s’enfuit, qu’ennui, sans fruit, qui fuit.
© Christian Satgé – juillet 2015
Votre nuit et belle même si elle s’enfuit.
Continuez à écrire, de jour comme de nuit, mais si c’elle ci s’enfuit.
Anne
Merci, Anne, de goûter à un style qui n’est pas le plus gai qui soit chez moi. Au plaisir…
Votre nuit inspirante et aspirante m’a charmée, elle donne de beaux fruits. Merci Christian.
Merci à vous Laurence d’être passée pour les cueillir. Au plaisir d’écrire quelques lignes qui puissent attraper à nouveau votre attention et surtout à celui de vous lire…