
Dors, mon ange… Les lumières de la nuit éclairent l’éternité et ce passage obligé qui aura fallu vivre pour respirer quelques larmes ; aimer quelques chaleurs enjôleuses – drogues de l’Ame – ; ressentir encore les effluves de nos anciennes amours et assis sur le sol, je vois ton fantôme réapparaître encore quelquefois… Dors, mon ange, je vois l’horizon s’éloigner et passer derrière mon embarcation, la lumière d’une vie qui n’en fut pas vraiment une. Tous ces étroits goulots qui nous emmènent loin d’une naissance, d’un début d’histoire et nous emportent au loin comme la feuille, coupée de l’arbre, au gré des rencontres et des obligations imbriquées dans nos choix, dirigés ou retenus, qu’importe. Tu apparais encore dans une sorte d’auréole embrumée et tu me tends les bras pour que je puisse venir me réchauffer en ton sein afin que ces mots finissent par s’éteindre d’eux-mêmes, et là, je respire fort pour essayer de retenir toute la chaleur possible. Aspirée dans la spirale du mouvement où seul survit l’esquisse de ton souvenir. Alors, par cet écrit isolé, je tente de renouer le lien perdu. Ce lien qui s’est cassé une journée pour déchirer toute la beauté du Jour, et recouvrir de toute la noirceur, cette âme qui se débat dans cette mouvance. Est-ce cela vivre… ou mourir ? Est-cela l’Amour à un être perdu ?
Extrait de BIG BANG RENOUVEAU par Benoit Deville
Bonjour Benoît,
Extrait :”Big Bang renouveau,” Benoît Deville
“Dors mon ange ;”
La Mort s’approche,
Elle rôde,
Elle n’a pas encore sévi.
“Dors mon ange”
En toute quiétude,
Le grand moment n’est
Pas encore venu.
“Mon ange”,
Tu es là,
“Tu me tends les bras”,
Je profite de
Ces doux moments
Qui…peu à peu
m’échappent…
Cordialement.
G.L.