Enfant, vos jeunes bras sont chargés de tendresse
Celle de l’innocence qui demande sans compter
Vous bousculer sans crainte nos peurs et nos tristesses
Vos rires les assassinent avec autorité
Avons-nous caressé l’espoir de ruminer
Quelques chagrins mauvais, quelques colères muettes ?
Vous étouffez de rires ces braises à peine nées
Retournez notre humeur en une galipette
Avons-nous le souci démesuré du monde
Celui qu’on dit sérieux et qui nous fait courir
Vos yeux qui s’émerveillent plusieurs fois par seconde
Nous ramènent à ces riens qu’on oublie de chérir
Oublions-nous parfois de prendre ce baiser
Qui fleurit sur vos lèvres comme la rose de Mai
Lorsque l’automne venu le bouquet s’est fané
Nous rêvons des douceurs qu’on ne cueillit jamais
Enfants, nous avons charge de vous apprendre à vivre
A devenir sages, à apprendre à compter
Quand vos petites mains chaque jour nous délivrent
Des choses qui de la vie font passer à coté
Parents ne laissez pas flétrir ces fleurs d’amour
Dont nos enfants balisent tous les chemins du ciel
Car du jardin d’éden que nous quittâmes un jour
Ils nous font la promesse d’un retour éternel
Très joli poème Véronique ! Le thème de l’enfance m’est cher. Enfants “ordinaires” ou “extra-ordinaires”… On leur doit le respect, la bienveillance, l’écoute, le pardon. Car il n’y a pas d’âge pour se tromper… Et tant d’amour ! Derrière leur naïveté pleine de fraîcheur se cache souvent une âme de philosophe et de vieux sage. Ensemble, prenons le temps… Merci de nous le rappeler !
Bien à toi.
Laurence
Vero en italien cela signifie vrai …. Vous êtes la bien-nommée …
Amitiés …
Les enfants sont les fleurs de notre vie, notre jardin terrestre. Les traitons-nous avec la délicatesse et l’art du jardinier ? Ceux qui nous gouvernent et ceux qui mènent le monde et qui nous balancent dans tous leurs discours l’expression devenue insignifiante : “développement durable”, font-ils en sorte que leur époque soit vivable ? Je doute.
Merci, chère amie, pour ce partage, sujet de profonde méditation.