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Je traîne mon spleen sur le bitume.
Mon désespoir se répand dans les égouts à ciel ouvert se mariant avec les fausses septiques qui se noient dans des vrais semblants. Dans ma poitrine des ronces entourent mon cœur. J’ai vu des anges aux âmes sales, avec des ailes aussi noires que celles des corbeaux. Un long manteau noir recouvrait leurs corps. Le soleil ne leur brûlera jamais les ailes et la pleine lune leur offre folies et grandeurs. Ils n’auront droit qu’à une vidange de leurs âmes dépravées. Ces archanges tirent sur nous, des larmes automatiques dans des sourires diaboliques à faire pâlir Satan lui-même. Notre liberté est enchaînée au Royaume de leurs rêves, nos corps sont devenus des machines à vendre et leurs immondices se glissent dans les coulisses de nos âmes perverties. Alors moi, je choisis d’affronter l’enfer sélénite des incubes, au moins je sais où je vais.
©2017 23/06 Anne Cailloux |
wow, quelle profondeur !
Je pense que votre texte devrait figurer dans “prose”
N’oubliez pas de poser votre nom à côté de votre titre
(onglets; publications, Tableau de bord, editer…. et vous pouvez rectifier
Merci
Oliver