Lorsque tu m’apparus,
Sortant de la pénombre,
Tu as couvert la rue
De ton humeur sombre
Et quand vint ce “ Pourquoi ? ”
Tristement prononcé,
Les larmes de ta voix
Sur ma joue, ont coulé.
Je ne te disais rien
Pourtant, tu savais tout
Des gestes de mes mains
Des rougeurs de mes joues.
Et tu me regardais
M’enfoncer dans le noir
Me perdant à jamais
Au fond de ta mémoire.
Maintenant que le temps
A mis fin aux passions
Que mon bonheur d’antan
N’est que palpitations.
Je comprends à présent,
L’amour dont tu parlais,
J’ai su en te perdant,
Qu’aussi, je me perdais.
© Philippe Dutailly – 12 04 1978
C’est très beau Philippe, en plus la construction en vers courts donne un rythme sympathique et non larmoyant.
Un grand plaisir à te lire..
Amitiés
Une séparation est toujours douloureuse, même pour celui qui la provoque et qui, souvent, se dit après : “Pourquoi ?” mais il est trop tard !
Pourquoi l”‘amour fait-il aussi mal parfois
alors qu’il devrait nous rendre joyeux ?
Bouleversant…
Ce texte qui s’entend.
Ce texte qui s’écoute.
Ce texte qui se ressent.
Ce texte qui ainsi s’apprécie
Rien qu’avec le cœur.
Car d’un cœur il est né
Ce texte qui pleure
Et rime en lui-même
Ce texte qui résonne.
Par ses larmes en silence
Ce texte qui m’a touchée
Ce beau texte qui a une âme
🪶LMA
Merci de l’avoir partagé, Philippe. C’est généreux. 🌈
Très beau mais triste. Bonne soirée dans vos souvenirs ! Colette