Une mère qui – Ilef Smaoui

Une mère qui a perdu la chair de sa chair, sa vie est amère mais ne veut pas perdre son pays qui lui est si cher Un appel patriotiqueNon un appel politiqueNon un appel poétique La douleur est mon quotidienL’amour reste mon grand bienAlors tunisiennes et tunisiensL’avenir du pays nous appartientLa responsabilité nous revientMontrons aux … Lire plus

Contraintes – Contu Aurel

Ma vie a toujours été submergée par les toutes sortes contraintes morales au début, personne ne m’a demandé si je la voulais  ils m’ont  pressé la vie sur le cou comme un bouchon dans la bouche d’une bouteille de champagne moi, n’étant pas dans cette équation,  avec ma volonté et personne ne m’a demandé ni … Lire plus

Mes sœurs, mes fées – Drifa Rahmoune

Vous êtes pour moi celles-ci  Celles des nôtres qui les avez ravit Et les autres, pourquoi sont-ils partis Apparemment pour construire leur petit nid Vous les fées de cette maison  Les perles de votre prison  Vous n’étiez pas dans l’´abandon  Mais plutôt dans le pardon  Vous supportez même nos enfants Qui sont les vôtres également  … Lire plus

Marelle Alain Marthon

Sur les carreaux d’une marelleJ’ai jeté mon cœur d’artichautRêvant à quelque septième cielMais je n’étais qu’un pauvre idiotIl aurait fallu de l’adressePour gagner le cœur de MargotJe n’avais rien que la paresseEt la suffisance d’un sot Heureux en amour et au jeuÉtait jusque-là mon credoMais la belle a lu dans mes yeuxQue mes « je … Lire plus

L’une et l’autre – Martial Havel

L’une et l’autre courent nos plumes Chacune sur son papier, Aux deux bouts de la mer. Elles courent, elles courent nos plumes. Pourront-elles se rencontrer Là-bas au milieu de la mer ? Mer de notre quotidien, de notre ennui Mer de nos espoirs aussi. Nous laisserions alors nos plumes Pour nager délicieusement ensemble Tout autour … Lire plus

Le charme – Iris 1950

Dans la forêt vivait un étrange arbre on aurait dit qu’il avait été torturé tant ses racines étaient entremêlées. Souvent je m’asseyais pour faire de courtes pauses pour écrire de la prose il me racontait ses déboires avec une vieille femme noire mi-sorcière, mi fée qui pratiquait indéniablement la magie Il était un prince de … Lire plus

Dans les roseaux – Simone Gibert –

peinture S.Gibert   Les roseaux fleurissaient Sur les berges partout Leurs plumets paraissaient Aériens et si doux …   Mon petit Pierre enfant, Près de moi s’y cachait Je m’arrêtais souvent Pour cueillir des bouquets.   Du soleil les rayons Faisaient d’or les plumets Volant en papillons Sous la brise de mai.   Depuis lors, … Lire plus

Le Bastion oublié – Slimane Lagra

        LE BASTION OUBLIE  EL KIFFAN de DJEBEL AOUGUEB   A la mémoire de nos glorieux martyrs et moudjahidine   Dans ces majestueux plateaux oubliés                           Était autrefois un bastion des maquisards Des hommes vaillants, de vrais guerriers Maîtres incontestés en temps de guerre   Dans ces hauteurs dominant les plaines Je suis allé avec mon … Lire plus

Les annés 40 – Simone Gibert

1947   La fin de la guerre ! On s’en va prendre l’air, Sur le vol Bron-Oran, Adieu mes parents.   Une dame gantée, Belle et chapeautée, Nous fait sensation En prenant l’avion.   Nous sommes fières, Nos sacs en bandoulière, Ce n’est pas commode D’être à la mode …   Nous voici  installées, On … Lire plus

Ciel étoilé – Daroca Mikael

Signe    de     brousse Guetter     un     bruit Dissimule    inspiration Le     sentier     parallèle.   La     contrée      maudite Sème       grand      effroi Insaisissable       révolte Regard        bienveillant.   L  ‘  Ordre    des    ténèbres Traque       des      … Lire plus

” Lithia Park en automne ” – Essadiq Benarreg

Lithia Park ! On dirait un écrin de verdure. Des feuillages jaunes, rouges, dorés et bruns. Des bois si merveilleux : belle et douce nature ! Dans le calme absolu, c’était un jour serein.   Prenant place sur un banc, Sarah et Christine Prirent leur repas léger dans le sac plastique: ” Sandwich mozzarella, tomate … Lire plus

Le poète qui se la pète – Christian Satgé

Petite fable affable   Se déchirent les noirs qui vêtent la nuit… Jà, deux ailes crissent, pour tromper l’ennui. Sous l’ombrelle esquissée d’une délicate ombelle, Un humble grillon troubadour chante les belles Des champs, leur douceur et leurs aimables appâts Qui sauront faire quelques papas, pas à pas.   Jusqu’à l’heure où les muses, dans … Lire plus