Vous qui – Arnaud Mattei

Vous puissants aux puissances étalées,                 

Voyez les ires germant sous vos pieds,                  

De ces désirs de changements profonds,               

Qui fragilisent une société sans illusion.                  

                       

Vous représentants des nations choisis,                 

Ecoutez la complainte des pauvres gens,               

Aux accents de ces larmes de tourments,               

Qui coulent le long des âmes meurtries.                 

                       

Vous penseurs, philosophes chercheurs,               

Décrivez le radieux du devenir bonheur,                 

De la maison commune de notre futur,                   

Qui se bâtit à l’horizon des bleus azurs.                  

                       

Vous peuples meurtris par le désespoir,                 

Ne voyez pas dans la révolte les espoirs,               

D’un demain meilleur par tous partagé.                   

Qui ne sera que dans la paix retrouvée                   

                       

Vous, ô femmes et hommes de raison,                   

Ne cédez pas aux simplistes tentations,                 

De l’intransigeance dogmatique larvée,                  

Qui est mère de ces colères déployées.                 

                       

Vous, terres et mers, filles de l’univers,                   

Retrouvez l’équilibre du si fragile d’hier,                  

Martyrisé par le présent des turpitudes,                  

Qui dévoile la vanité de nos certitudes.                   

                        .

Vous utopiques croyances de prières,                    

Eclairez du sublime les divines lumières,                

Des mystères du connu et de l’inconnu,                  

Qui émergent des profondeurs perdues                  

                       

Vous qui êtes le nous et le moi réunis,                    

Aidez-nous dans ce combat pour la vie,                 

Ressemblances de nos dissemblances,                 

Qui se rejoignent dans l’instant ébloui.                                            

 

Arnaud Mattei, le 22 Mars 2021

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Les poèmes sont cent, ils sont mille, ils sont uniques. Ils sont de toutes les cultures, de toutes les civilisations. Ils sont odes, ils sont sonnets, ils sont ballades. Ils sont vers, ils sont rimes, ils sont proses. Ils sont le moi, ils sont l’émoi. Ils chantent l’amour, ils disent nos peines, ils décrivent nos joies. Ils ont la force de nos certitudes, ils accompagnent nos doutes. Ils sont ceux de l’enfance, ils traversent le temps, car ils sont le temps. Ils ont la pudeur de la plume, la force d’un battement d’ailes. Ils sont ceux qui restent, ils prennent la couleur de l’encre sur le papier, sombres clairs, multicolores.
Alors ces quelques mots pour la souffrance de les écrire, pour le bonheur de les dire, pour la joie de les partager.
Des quelques poésies de mon adolescence retrouvées dans un cahier aux pages jaunies, d’un diplôme jadis gagné à un concours à mes presque soixante ans, il se sera passé un long moment de silence, une absence que le vide du temps ne saurait combler. Je crois avoir fait de ma vie, une vie simple et belle avec ceux que j’aime. Pendant ces quelques décennies, les mots sont restés au plus profond de moi.
Aurai-je la force de les dire, saurai-je être persévérant pour les écrire ? Et vous, les écouterez-vous ? Peut-être aujourd’hui, peut-être demain, peut-être maintenant, qui sait….

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5 Commentaires
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Invité
27 mars 2021 8 h 28 min

Bravo Arnaud, pour votre poème empli de vérité, c’est de la belle poésie…Merci …JC

Alain Salvador
Membre
26 mars 2021 14 h 26 min

Chercher dans nos différences des points de convergences, être à l’écoute et posséder l’envie de comprendre. Que tout ceci doit être dur il faut croire.