Volent les rêves,
Dépassent le pont obscur,
Cherche le bleu azur,
La beauté réside dans le vif rêve.
Ah ! Regardez, regardez,
Les gros poissons ont mangé
Les aventuriers des contrées,
La source des pleurs est choquée.
Les aventuriers en ont assez,
Ils en ont tant pleuré,
Mais l’espoir a retardé,
Sa promesse désirée s’est absentée.
L’horizon on le voit rose,
Gris, puis obscur,
L’amour de l’aventure
Ne craint pas la menotte.
Mais Hélas ! La mort
Guette les orphelins de la sagesse,
Leurs gouvernements promettent,
Des boulots, sur le banc de l’attente ils stressent.
Alors ils se donnent à la mer
Comme une nourriture des gros poissons
Affamés, le monde cherche
Une solution pour les démunis de la terre mère.
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© Fattoum Abidi – 25.6.2018
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Beau poème qui nous impliquent tous, de l’étendue des rêves, de la mer à la terre pour tous.
Un superbe texte en l’honneur de ce menu fretin qui fuit en ban les malheurs de leur terre que le requins des deux bords de la Méditerranée, saignent en se les repassant, et ne songent qu’à dévorer jusqu’au dernier dans l’indifférence générale des pêcheurs et des pécheurs… et une coupable inaction.