Vague douce argentée,
Le cœur pincé est enchanté,
L’âme fugitive est épatée,
L’oiseau migrateur est emporté.
La plume embrassait ton visage illuminé
Les vagues caressaient les poissons libérés,
L’encre se déversait en toute fierté,
La sirène se confessait en toute sérénité.
Ah ! Quel bonheur magique mon âme
Se réjouit entre tes bras mer,
Mère ressent les fibres soyeuses des vagues,
Dans le ciel bleu-azur l’oiseau pose sur le regard extase.
Vaguent vagues désirées,
Le corps se jetait en toute beauté,
Entre tes ondes rondes
Les yeux brillaient de bonheur ode.
Les pas se précipitaient, ont hâte
Les mains délassaient les nœuds enlacés,
Les chaussures attachées respiraient,
Et les pieds se libéraient en toute gaieté.
Les plantes des pieds
Cajolaient un sable doux et doré,
Le cœur s’embaumait,
Et le tourtereau chantait.
Ö ! Mer l’odyssée de l’amour répétait,
Le chœur s’alignait,
Entre les fibres de tes baisers,
L’âme chantait.
Sur l’épaule rêveuse
Posaient les songes de la prairie
Humaine, le regard de l’horizon cherchait
La silhouette de la paix adorée et désirée.
Ah ! Les oreilles sont apaisées,
Les chants des vagues laissent les rêver,
La nuit pose ses ailes éblouies
Elle prend sa place sur le sable de la terrasse.
L’ange ouvre ses yeux lumière,
Le Morphée raconte une histoire cerise,
A sa bien-aimée fée délice,
Sur les plantes des pieds arrive l’espoir silhouette.
© Fattoum Abidi 19.12.2017.
https://www.youtube.com/watch?v=EjBR8con4dU